Le Journal de Quebec - Weekend

UN ALBUM FEEL GOOD POUR LE PRINTEMPS

Quand elle a commencé à travailler sur son nouvel album solo, en compagnie de ses anciens comparses de La Patère Rose, Fanny Bloom n’avait qu’un objectif en tête : faire un album feel good. Après quelques mois de travail dans sa maison des Laurentide­s, l

- RAPHAËL GENDRON-MARTIN Le Journal de Montréal

Était-ce voulu de sortir l’album quelques jours avant l’arrivée du printemps?

« J’aime bien sortir mes albums en mars. C’est rendu une petite tradition. Depuis le début de ma carrière, il n’y a qu’un seul album que je n’ai pas sorti en mars. C’est comme ma petite zone de confort! La première fois, ça avait commencé avec La Patère Rose. Je ne voulais pas que l’album sorte après ma fête, qui est le 20 mars. J’avais 21 ans et je ne voulais pas que ça sorte à mes 22 ans! (rires) »

Tu as retrouvé tes anciens comparses de La Patère Rose, Thomas Hébert et Julien Harbec, pour la création de cet album. Comment la rencontre s’est-elle déroulée?

« Vraiment bien. On n’a jamais arrêté d’être amis. Il y avait un désir commun, au départ, de se retrouver entre amis. Ç’a vraiment été naturel. Et là, on avait huit ans de plus derrière la cravate. [...] On ne s’est pas du tout posé de questions. On n’était même pas supposés sortir un album, de prime abord. On voulait juste faire des tounes ensemble. Il n’y a pas eu de ligne directrice au départ, mais on n’arrêtait pas de répéter qu’on voulait quelque chose de feel good. »

Tu as beaucoup écouté le premier album d’All Saints, sorti en 1997, lors de ta récente tournée solo. Est-ce que ce disque t’a inspiré au cours de la création de Liqueur?

Pour vrai, oui. (rires) C’est l’album qui ressort dans mes trucs les plus écoutés sur mon ordi et dans mon téléphone. Je l’ai écouté sans arrêt pendant un an. J’étais dans ma tournée solo. À part Ben, au son, et Renaud, à l’éclairage, j’étais vraiment toute seule pour affronter la scène. Et on dirait que j’avais besoin de mes amies de filles! (rires) C’était quelque chose de rassurant, ça me mettait dans une espèce de zone confortabl­e. »

As-tu fait écouter du All Saints à Thomas et Julien pour ton album?

« Pas tant ! Mais j’allais instinctiv­ement vers des refrains avec plusieurs voix. Pendant la création, on fonctionna­it “un jour, une toune”. On allait faire du ski de fond le matin, on rentrait au chalet à 14 h, on écrivait et on faisait une toune jusqu’au coucher. Ç’a été mon album qui s’est fait le plus rapidement. »

Pourquoi avoir opté pour le mot Liqueur comme titre d’album?

« Une liqueur, c’est quelque chose de rassurant. La sonorité du mot est intéressan­te. Ça peut évoquer plein d’affaires. On s’est beaucoup amusé avec la “merch” (les produits dérivés) à cause du titre. »

As-tu commencé à travailler sur ta nouvelle tournée?

« On a quelques spectacles de rodage au printemps. Après, le plan est de prendre l’été pour travailler avec François Bernier, à la mise en scène, et Renaud Pettigrew, qui avait fait toute la conception d’éclairage de mon spectacle solo. Je veux vraiment monter un show avec une mise en scène, un décor, de la lumière. Je veux essayer d’aller plus loin avec l’expérience du spectacle. » Le nouvel album de Fanny Bloom,

Liqueur, sera en vente le vendredi 9 mars. Le lancement aura lieu le 8 mars, à 17 h, au Artgang de Montréal. L’entrée est gratuite. Pour les détails : fannybloom.com.

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