Le Journal de Quebec - Weekend

PAROLES D’ACTRICES

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« Anne Boyer avait envie de faire vivre ces femmes qui avaient beaucoup marqué les gens. Même aujourd’hui, on m’en parle encore. Beaucoup de femmes, et des hommes aussi, me disent : on s’ennuie, mon Dieu qu’on aimait ça ! Les gens étaient très attachés aux personnage­s. Anne et Dominique font le pont entre la série et le roman. C’est littéraire, mais il y a beaucoup de dialogues. Les gens peuvent entrer facilement dedans. Le roman me donne beaucoup l’espoir qu’on peut retomber amoureuse après un deuil. Je trouvais que ça donnait une note d’espoir à beaucoup de gens qui vivent une chose comme ça. C’est une évolution totale, depuis le début de la série. Les deux autres femmes vivent des trucs complèteme­nt différents. On se reconnaît évidemment dans l’écriture, parce qu’on a fait la série pendant sept ans. Mais en même temps, c’est très différent : c’est comme si on pouvait assister, de l’extérieur, à l’évolution de notre personnage. Estce que ça va donner une autre série télé ? A-ha ! »

– Anne-Marie Cadieux (Hélène) « Sympathiqu­e de retrouver ma Julie ! C’est surtout chouette de voir que l’auteure Anne Boyer avait envie d’écrire encore pour ces merveilleu­x personnage­s de femmes. Les fans de Yamaska vont revoir les personnage­s comme si chacune des pages était une nouvelle scène. Ce rôle a été très important pour moi. Je me demandais si, après

Virginie, on m’engagerait pour un nouveau personnage. Avec Julie est arrivé un soupir de soulagemen­t et surtout une aventure avec une équipe extraordin­aire. Sept belles années à évoluer dans l’univers des Harrisson... qui ont passé trop vite ! » – Chantal Fontaine (Julie) « J’avais une sorte d’affection pour Réjanne. Ce que j’aimais, c’était son côté chaotique, bipolaire. Quand on a commencé, c’était quelque chose quand même d’assumer quelqu’un qui avait des problèmes mentaux. C’était un défi de la part des auteurs de mettre ça au monde et pour moi, de prendre ça au bond. J’avoue que, contre toute attente, le public a été très attentif à tous les soubresaut­s d’un personnage aussi agité, aussi instable. Évidemment, on m’en a beaucoup parlé sur la rue. Ce qui m’a fait chaud au coeur dans la lecture, c’est de voir ce personnage qui continue à vivre. Quand je la lis, je le vois, mais plus que ça : je le ressens, parce que je l’ai jouée ! Je sais comment elle était habillée, coiffée. C’est très l’fun de la voir évoluer. Les gens qui ont aimé la série Yamaska vont être bien servis avec les trois romans. Ils vont faire un vrai plongeon dans l’univers de ces Granbyens. » – Élise Guilbault (Réjanne)

YAMASKA Réjanne, Hélène, Julie Anne Boyer et Dominique Drouin Les Éditions de l’Homme environ 250 pages chacun

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