Le Journal de Quebec - Weekend

THE BOX RENOUE AVEC LE SON DES ANNÉES 80

Dix ans après l’album Le Horla, The Box est de retour avec quatre nouvelles chansons sur EP où l’on retrouve leur son des années 1980.

- YVES LECLERC

Habitué à écrire paroles et musiques, Jean-Marc Pisapia, chanteur de la formation, a choisi cette fois de donner carte blanche à son groupe de musiciens avec qui il travaille depuis 14 ans.

« Ils avaient envie d’être impliqués et de ramener l’ambiance du The Box de cette époque, les sonorités de boîtes à rythmes et des synthés poches. Ils avaient envie de faire quelque chose de nouveau, mais que ça sonne comme le The Box des années 80 », a-t-il expliqué lors d’un entretien.

Depuis la reformatio­n du groupe en 2005, Jean-Marc Pisapia travaille avec le guitariste François Bruneau, le bassiste Daniel Volj, le claviérist­e Guillaume Jodoin, le batteur Martin Lapierre et la choriste Isabelle Lemay.

Le chanteur, qui a écrit les paroles et les musiques des albums Black Dog There (2005) et Le Horla (2008), était habitué à faire cavalier seul dans le processus de création.

« Ils auraient choisi d’aller dans une direction complèteme­nt différente et ça aurait été tant mieux. J’ai réalisé qu’il y avait quelque chose dans les musiques qu’ils avaient composées. Je n’étais pas surpris que ça fonctionne, parce que je les connais depuis 14 ans, mais j’étais surpris que ça marche aussi bien que ça. Ils ont très bien saisi l’essence de The Box », a-t-il fait remarquer.

Jean-Marc Pisapia est très satisfait de ces quatre nouvelles chansons portant les titres Hey Little Rock Star, Endless Days, Don’t Do What I Do et Take Me Home.

« Il y a toujours, lorsque tu écris quatre tounes, une qui est ratée. Ce qui n’a pas été le cas cette fois. Elles sont solides et on n’a pas raté notre coup », a-t-il indiqué.

D’AUTRES NOUVELLES

Hey Little Rock Star raconte l’histoire de Jean-Marc, devant une page blanche et en manque d’inspiratio­n, qui se parle à lui-même. Take Me Home fait référence à la politique internatio­nale, au monde qui a changé et au bonheur de revenir à la maison avec les choses qui ont une véritable importance. Endless Days et Don’t Do What I Do sont des pièces qui parlent des mauvais côtés de la gloire. « Ça va faire 30 ans, le 11 juillet, que je suis marié à la même femme. Je sais très bien que je ne serais pas avec elle aujourd’hui et je n’aurais pas vu grandir mes deux filles si The Box avait connu le succès que je souhaitais à l’époque. Don’t Do What I Do s’adresse à mes deux filles, où je leur souhaite d’éviter les pièges dans lesquels je suis tombé », a-t-il révélé. Jean-Marc Pisapia précise que cet EP, qu’il a entièremen­t financé, pourrait être suivi par de nouvelles chansons.

« Ça ne m’étonnerait pas qu’ils me proposent d’en écrire six autres et de vouloir en faire un vrai. Je ne serais pas surpris pantoute », a-t-il conclu.

Après des spectacles présentés en mai à Oshawa, Seneca, Peterborou­gh et Mississaug­a, en mai, The Box donnera des concerts à l’Impérial Bell, le 13 juillet, lors du Festival d’été de Québec, le 14, au Festival de la Gibelotte, à Sorel, et le 28 juillet, à Mattawa, en Ontario.

La formation a l’intention de jouer ces nouvelles chansons à travers les Must I Always Remember, Crying Out Loud for Love, Carry On, Ordinary People, Temptation, Inside My Heart, Closer Together, Checkmate\Quand le roi... et L’Affaire Dumoutier. « Il y a des chansons qui sonnent très bien sur disque, mais qui ne fonctionne­nt pas du tout, pour des raisons mystérieus­es, en spectacle. On va essayer les nouvelles et on va voir », a dit Jean-Marc Pisapia.

Take Me Home est accessible sur iTunes et sur les plateforme­s d’écoute en ligne.

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