Le Journal de Quebec - Weekend

10 ÉMISSIONS QUI MISENT SUR LE VOTE

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LA VOIX

À partir des quarts de finale, on demande au public de se joindre aux coachs pour décider du sort des candidats de ce grand succès télévisuel. À la finale, c’est le public qui a l’entière responsabi­lité d’élire la nouvelle Voix du Québec. Le vote peut être très serré. Rappelez-vous les demi-finales en 2016 : Travis avait obtenu 51 % des votes du public contre 49 % pour Geneviève Leclerc.

LE GALA ARTIS

Le gala Artis, c’est LE gala du public. À une certaine époque, le public était appelé à remplir des formulaire­s de vote auprès de commandita­ires participan­ts. Ces derniers temps, c’est à la firme Léger marketing qu’on a deman- dé de sonder 8000 Québécois francophon­es afin de déterminer qui aura le droit à sa statuette dorée. Chaque étape des sondages est supervisée jusqu’au dévoilemen­t des fameuses enveloppes récompensa­nt les artistes chouchous.

STAR ACADÉMIE

Avant La Voix, il y a eu Star Acadé

mie, cet autre rendez-vous dominical qui réunissait les familles dans les salons. Chaque semaine, des milliers de Québécois prenaient le téléphone pour voter pour le candidat qu’ils voulaient sauver.

OCCUPATION DOUBLE

Le populaire dating show a fait couler beaucoup d’encre grâce à ses participan­ts hauts en couleur. À la fin de la série, le vote oscillait entre deux couples. La firme Raymond Chabot Grant Thornton a supervisé ce vote contesté par la suite puisque le couple gagnant n’est plus. Mais les chiffres ne mentent pas, eux !

LE BANQUIER

La firme Raymond Chabot Grand Thornton était non seulement responsabl­e de mettre chaque montant dans les 26 valises, mais elle était aussi responsabl­e de veiller, tels de vrais gardes du corps, sur l’immense coffre en bois sur roues qui contenait les valises. Ils étaient ensuite responsabl­es de surveiller en coulisse les beautés et les artistes qui tenaient chacune

d’entre elles. Jamais une valise ne devait être ouverte avant que le participan­t le décide, sans quoi la partie aurait dû être recommencé­e depuis le début. Pas la peine de vous dire que l’une des craintes de la production était que quelqu’un fasse tomber une valise en faisant une fausse manoeuvre dans l’étroit décor !

LA POULE AUX OEUFS D’OR

Depuis 1993, la poule a fait son nid à TVA ! En collaborat­ion avec Loto-Québec, c’est la firme Deloitte qui veille à ce que chaque enveloppe soit bien disposée dans le décor de Guy Mongrain.

LE GALA DES PRIX GÉMEAUX

Le gala des prix Gémeaux ne fait pas exception ; il implique une firme comptable responsabl­e, entre autres, de la gestion des enveloppes contenant le nom des gagnants lors de la cérémonie. S’il y a eu cafouillag­e aux Oscars en 2017, notre incident équivalent a eu lieu en 1997. Eh oui, une mauvaise enveloppe s’est retrouvée entre les mains d’un présentate­ur et un réalisateu­r a été récompensé à tort ! Il a fait son remercieme­nt sur scène et ce n’est que plus tard qu’il a su qu’il n’était pas le réel lauréat du trophée !

L’ADISQ

Chaque année, l’Adisq fait appel au public pour voter dans quatre des catégories soit Chanson populaire de l’année, Groupe ou duo de l’année, Interprète masculin et Interprète féminine de l’année. Le gala n’a alors d’autre choix que de faire appel à une firme pour comptabili­ser ces votes.

LES OSCARS

Le fameux incident des Oscars en 2017 restera gravé dans nos mémoires longtemps. À cause de la firme Pricewater­house Cooper (PwC), les présentate­urs ont reçu la mauvaise enveloppe et ont décerné le prix du meilleur film à La La Land au lieu du film Moon

light. Comme la firme collaborai­t avec la cérémonie annuelle depuis 83 ans, elle a eu droit à une seconde chance et a réobtenu le mandat de superviser les enveloppes l’année suivante. De nouvelles procédures ont cependant été mises en place pour que ça ne se reproduise plus ! Par exemple, les employés de PwC n’ont pas eu le droit d’utiliser les cellulaire­s ni les médias sociaux pendant la cérémonie.

MISS UNIVERS

Le prestigieu­x concours Miss Univers fait lui aussi appel à une firme, Ernst & Young. En 2015, il y a aussi eu cafouillag­e, mais EY n’en a pas été responsabl­e. En effet, c’est l’animateur de la soirée, Steve Harvey, qui a couronné la mauvaise Miss (il avait nommé Miss Colombie au lieu de Miss Philippine­s). Si la firme ne s’est pas trompée dans ses enveloppes, on peut s’interroger sur sa façon assez mélangeant­e d’écrire le résultat sur le carton.

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