Le Journal de Quebec - Weekend

Une affaire de famille MELISSA McCARTHY

La nouvelle comédie, réalisée par Ben Falcone, le mari de Melissa McCarthy, s’inspire directemen­t de la mère de l’actrice…

- ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI

Ben Falcone est indissocia­ble de Melissa McCarthy, à la ville comme à l’écran. Après l’avoir dirigée dans Tammy puis La patronne, voici qu’il réitère l’expérience pour La reine de la fête.

Deanna (Melissa McCarthy) voit sa fille, Maddie (Molly Gordon), partir pour l’université. Un malheur n’arrivant jamais seul, son mari (Matt Walsh) la quitte. Elle se retrouve donc seule. Mais, plutôt que de s’apitoyer sur son sort, elle décide de prendre sa vie en main. Exit donc les affaires du futur ex-mari au cours d’un feu de joie et retour à l’université. Sauf que, et là est la twist, elle s’inscrit dans le même établissem­ent que Maddie. Si elle détonne au milieu des élèves, elle finit par trouver sa place et par s’intégrer au sein de la sororité à laquelle sa fille appartient. PERSONNEL

Après des débuts d’humoriste et un passage à la télévision, Melissa McCarthy, la deuxième actrice la mieux payée au monde en 2016 avec des revenus de 33 millions $ selon Forbes, se lance dans le cinéma, le Bridesmaid­s de Paul Feig lui apportant la notoriété. Depuis, elle enchaîne les comédies grand public avec régularité, même si elles ne sont pas toutes couronnées de succès financier.

Avec La reine de la fête, Ben Falcone a souhaité miser sur le personnel. Car c’est lui qui a eu l’idée de l’histoire après l’une des visites de la mère de sa femme. « Lorsque nous recevions Sandy, la mère de Melissa, j’ai commencé à imaginer ce qu’aurait pu être sa vie si elle était retournée à l’école à 40 ans avec Melissa qui en avait 18 », a expliqué le producteur, scénariste et cinéaste.

« J’ai toujours aimé les comédies qui se déroulent à l’université. De combiner cela avec la notion de refaire sa vie était intéressan­t. J’en ai parlé à Melissa et nous nous sommes mis au travail. » Car le couple écrit ensemble, Ben Falcone soulignant que « c’est Melissa qui rend le tout drôle ».

Pour sa part, Melissa McCarthy a « aimé le fait que quelqu’un à qui il arrive un gros ennui puisse, au départ, être désarçonné puis, avec un peu de recul, réaliser que la vie lui offre une seconde chance. De plus, on peut très bien vivre jusqu’à 100 ans, donc, à 50 ans, on a encore la moitié de sa vie devant soi ! La vie n’est certaineme­nt pas finie parce qu’on n’a plus 19 ans, n’est-ce pas ? Nous voulions inventer une histoire qui encourage les gens d’âge mûr à se dire qu’il est normal de décider de changer de pays, d’acheter un vignoble ou d’apprendre à faire cuire du pain. Il n’est jamais trop tard pour redéfinir sa vie et se faire passer en premier. » Il n’y a pas que le personnage de Deanna qui a été calqué sur la mère de Melissa McCarthy. « Mes parents dans le film ne sont pas si librement inspirés que ça sur ma mère et mon père, Mike et Sandy, a avoué l’actrice. Je les ai appelés et leur ai dit que nous avions inclus deux rôles qui leur ressemblai­ent beaucoup. Lorsque ma mère m’a demandé leurs noms, je lui ai répondu [que nous avions gardé les leurs]. Mais je lui ai dit de ne pas s’inquiéter. » Comme Ben Falcone et Melissa McCarthy sont les heureux parents de deux filles, Vivian, 12 ans et Georgette, 8 ans, « j’ai voulu montrer à quel point la relation mère/fille peut être bonne. Oui, on peut lever les yeux au ciel quand sa mère dit quelque chose et s’entendre parfaiteme­nt bien avec elle. »

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La reine de la fête déboule dans les salles obscures de la province dès le 11 mai.
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