Le Journal de Quebec - Weekend

LA VIE DE TOURNÉE SELON VANCE JOY

Riptide, Fire and the Flood, Saturday Sun et Lay it On Me ne sont que quelques-uns des hits que l’on doit au musicien australien Vance Joy, qui se produira au Centre Bell pour la première fois jeudi prochain, dans le cadre de sa tournée Nation of Two.

- VANESSA GUIMOND Le Journal de Montréal vanessa.guimond @quebecorme­dia.com Vance Joy se produira au Centre Bell le 21 juin. Plus de détails à l’adresse www.evenko.ca.

À quelques jours du passage de Vance Joy dans la métropole, Le

Journal s’est entretenu avec la star qui, malgré le succès planétaire qu’elle remporte, continue de garder les deux pieds sur terre.

Parlez-nous de la vie de tournée. Est-ce un mode de vie qui vous plaît?

C’est un rythme de vie très chargé. C’est difficile pour moi d’être loin de la maison aussi longtemps. Au cours des derniers jours, j’ai eu la chance de voir ma soeur. C’est quelque chose qui est loin d’être banal, lorsqu’on est tenu éloigné de sa famille durant d’aussi longues périodes. On se lie donc d’amitié avec les membres du groupe et on essaie de vivre des expérience­s plaisantes dans chaque ville qu’on visite. Il faut aussi faire de l’exercice et tenter de voir de belles choses. J’aime me retrouver dans la nature, quand c’est possible. Cela dit, c’est plaisant d’offrir des concerts, surtout quand la réponse du public est bonne. Et c’est le cas pour moi. Ça rend les choses plus faciles.

Êtes-vous du genre à vous éclater davantage en studio ou préférez-vous la scène?

J’aime être sur scène, c’est certain, mais ce que je préfère, c’est écrire des chansons. J’aime les deux, mais pour moi, ce qui est le plus satisfaisa­nt, c’est d’essayer de créer quelque chose. Le court instant qui suit la création d’une chanson, c’est quelque chose de très plaisant à vivre.

Avez-vous eu l’impression de découvrir des facettes inattendue­s de vos nouvelles chansons, en les jouant sur scène?

C’est une expérience complèteme­nt différente, en effet. Sur scène, je ressens mes chansons d’une autre manière. Il y a une pièce, sur mon nouvel album ( Nation of Two), qui s’appelle

Bonnie & Clyde. Quand nous la faisons sur scène, mon batteur joue de la grosse caisse, mais il le fait vraiment fort, et il le fait debout. Sur l’album, c’est une chanson assez sobre, mais sur scène, il en émane une réelle énergie. Ça la rend excitante à jouer et j’adore ça.

Combien de musiciens vous accompagne­nt sur scène, dans le cadre de cette tournée?

Nous sommes six en tout. Il y a un trombonist­e et un trompettis­te, qui jouent également de la guitare électrique et du saxophone, puis il y a un claviérist­e, un bassiste, un batteur et moi, qui joue aussi de la guitare acoustique.

Ç’a dû être une expérience agréable, pour vous, de monter ce spectacle, vous qui pouvez maintenant puiser dans les pièces de deux albums.

En effet, c’est génial de pouvoir choisir ses chansons favorites. J’ai aussi eu l’impression que les chansons plus récentes avaient apporté un nouveau souffle à l’ensemble de notre set. J’ai joué les anciennes chansons à plusieurs reprises, donc ce vent de fraîcheur était vraiment le bienvenu. Même les anciennes chansons sonnent comme si elles étaient nouvelles.

Vous arrive-t-il de prendre quelques minutes pour penser à tout le chemin que vous avez parcouru depuis le jour où vous avez partagé la chanson

Riptide sur votre page Facebook, en 2012?

Ça fait un moment que ça ne m’est pas arrivé. Par contre, c’est drôle, parce qu’il y a quelques jours à peine, j’ai fouillé dans mon téléphone et j’ai regardé mon premier post Instagram, qui remonte au début de l’année 2013. C’était amusant de constater à quel point tout ça a commencé petit. Cette période de ma vie a été vraiment plaisante. Il y avait une certaine innocence... À l’époque, jamais je n’aurais pu imaginer jouer dans de grosses salles comme le Centre Bell, par exemple. Ce sera la plus grosse salle dans laquelle j’aurai joué, à Montréal. D’ailleurs, j’ai toujours aimé me produire à Montréal. Les gens y sont vraiment enthousias­tes.

Le pensez-vous réellement? Ou le dites-vous simplement pour nous flatter?

Je pense qu’à Montréal, et à Québec aussi, les gens sont plus expressifs. Ils sont vraiment énergiques et bruyants. Pour un artiste, c’est le rêve. Nous voulons tous que la foule pour laquelle nous nous produisons soit enthousias­te. Je ne m’attends pas à ce que ce soit comme ça pour toujours, mais je l’ai ressenti à chacun des spectacles que j’ai offerts, chez vous. Les gens ont toujours été engagés. C’est peut-être un truc culturel, je ne sais pas.

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