Le Journal de Quebec - Weekend
L’ÉLAN DE GREGORY CHARLES
Gregory Charles ajoute une autre corde à son arc déjà impressionnant en signant sa première programmation à titre de directeur artistique du Festival de Lanaudière. Il promet un été où deux forces – amour et haine – se confronteront.
À la fin du printemps, l’an dernier, Gregory Charles commençait sa collaboration avec le Festival de Lanaudière à titre de directeur artistique, mais une bonne partie du travail de programmation avait déjà été abattue. « Pour ce genre de festival, avec les invités qui y participent, tu ne peux pas programmer ça deux ou trois mois d’avance. D’ailleurs, la programmation de l’édition de l’année prochaine est déjà presque terminée », explique-t-il d’entrée de jeu.
Pour cette 41e édition, qui se déroulera du 5 juillet au 5 août, les spectateurs auront donc droit au fruit du travail du nouveau directeur artistique. « Ce sont mes choix, et si les gens aiment ça, tant mieux, sinon ça sera entièrement ma responsabilité », annonce-t-il sans détour.
EN AMOUR COMME À LA GUERRE
Quand on le questionne à savoir pourquoi il a accepté le mandat du Festival de Lanaudière, Gregory Charles rappelle : « J’ai eu une formation classique. Je suis allé dans des camps musicaux à travers le Québec, y compris celui de Lanaudière et celui du Domaine Forget. J’ai aussi participé au Festival de Lanaudière comme pianiste et comme chef de choeur. J’ai participé à ce monde-là et je sentais qu’il y avait un petit élan à donner à ce festival. »
Il enchaîne en disant qu’il a imaginé sa programmation à partir de quelque chose d’universel. « C’est basé sur l’amour et la guerre. Je me suis donné une thématique, “En amour comme à la guerre”, une expression qu’on utilise souvent. Et je me suis rendu compte que, dans la musique, de façon générale, c’est souvent l’amour et la guerre qui inspirent. »
Le premier concert à l’Amphithéâtre Fernand-Lindsay (7 juillet) sera donné par l’Orchestre symphonique de Montréal, dirigé par Susanna Mälkki et accompagné du violoncelliste Alban Gerhardt. Au menu, des oeuvres romantiques de Berlioz. Le spectacle de clôture du festival (5 août) sera présenté par l’Orchestre Métropolitain. Yannick Nézet-Séguin sera à la direction, et le pianiste Marc-André Hamelin viendra montrer de quoi il est capable. La 7e Symphonie de
Chostakovitch sera à l’honneur.