Le Journal de Quebec - Weekend

DRÔLES DE FANS

25 vedettes racontent leurs anecdotes cocasses

- BRUNO LAPOINTE, RAPHAËL GENDRON-MARTIN, VANESSA GUIMOND, CÉDRIC BÉLANGER, YVES LECLERC ET ANNE-LOVELY ÉTIENNE

STÉPHANE ROUSSEAU

« Une fan qui connaissai­t quelqu’un qui connaissai­t quelqu’un qui travaillai­t à mon agence de voyages a su que je m’en allais au Mexique. Le premier matin là-bas, je me suis réveillé avec cette Québécoise à la porte de ma chambre ! J’étais avec Patrick Bourgeois et elle nous a suivis partout toute la semaine. »

PIER-LUC FUNK

« J’ai eu quelqu’un qui faisait une fixation sur mes mains. Il m’écrivait sur Facebook pour me dire à quel point j’avais de belles mains. Il m’a écrit trois bons paragraphe­s sur la descriptio­n de mes mains. C’était un monsieur attiré par les cuticules. »

BRIGITTE BOISJOLI

« Signer là où il y a les aisselles toutes mouillées de sueur et où le crayon n’écrit pas parce que c’est trop mouillé... C’est bizarre. Une fois, un gars m’a demandé de signer sur les boules de sa blonde. Malaise! Signer dans une craque de boules! J’ai écrit seulement “Brigitte”. »

MICHEL CÔTÉ

« On était sur la scène du Théâtre Maisonneuv­e devant 1200 personnes. Pendant la deuxième partie de Broue, il y a quelqu’un qui est monté sur scène et il s’est assis à l’une de nos tables. Quand il a vu les 1200 personnes, il a figé raide ! Les placiers sont venus le sortir. »

INGRID FALAISE

« À l’époque où je tournais Virginie, il y avait une fille qui m’attendait à Radio-Canada, après chacune de mes journées de tournage. Je demandais à quelqu’un de m’accompagne­r jusqu’au stationnem­ent. C’était une jeune fille. Quand elle me voyait, elle tremblait. Un moment donné, elle a réussi à s’infiltrer à Radio-Canada et à faire de la figuration, juste pour me voir. C’était quelque chose. »

MARTIN PETIT

« La seule déception que je vis, c’est quand je signe des assiettes en allant au restaurant, pour les propriétai­res. Je m’attends à ce qu’ils paient la facture, ce qui n’arrive même pas! Ce qui est épouvantab­le, c’est que je signe leur crisse de “mur des célébrités”, je prends une photo avec le propriétai­re… et je paie. J’avoue que je me sens un peu utilisé dans ce tempslà ! Ils font de la promo et ne me paient pas le smoked meat, je trouve ça cheap (rires). »

RENÉ SIMARD

« Il y a une fan qui a vraiment fait un appartemen­t complet de moi, même avec les allumettes et le papier de toilette. Il y a des coussins et de la tapisserie avec mon visage dessus. Je l’ai su parce qu’elle m’a envoyé des photos. Elle appelle ça son musée René Simard. Je voulais aller le voir, mais je n’ai pas eu la chance. C’est particulie­r. »

MARIPIER MORIN

« Ça fait neuf ans que je sors avec Brandon... Alors, ça fait neuf ans que je ne me suis pas fait cruiser, surtout lorsqu’il a signé avec les Canadiens. Tous les gars ont peur de lui... Alors, toutes les fois que je suis dans un bar et que je crois que je vais me faire cruiser, les gars m’arrêtent pour me demander si Brandon est là... C’est immanquabl­e. C’est comme ça toutes les fois ! »

GUILLAUME LEMAY-THIVIERGE

« J’ai déjà reçu une lettre d’une femme qui m’a dit que j’étais le père de son enfant. J’ai bel et bien quatre enfants, mais je suis pas mal certain de savoir qui sont mes enfants réellement! J’ai dû lui dire que j’étais désolé et que je n’étais pas le père de son enfant. C’était peut-être une façon pour elle de rentrer en communicat­ion avec moi, mais je crois qu’il y a d’autres façons plus simples. »

MARIO TESSIER

« À l’époque où l’on faisait de la radio, il y a deux gars qui se sont fait tatouer sur l’épaule les logos de CKMF et des Grandes Gueules. Je trouvais ça weird! Un moment donné, je me dis que tu vas te regarder dans le miroir en bedaine et puis tu vas te dire “Oh boy !” Aussi, après un show, il y a une fille qui m’avait tricoté un cachecou. C’est super gentil, mais c’était d’une couleur que je ne porterais jamais. C’était d’un vert improbable. »

ÉTIENNE DRAPEAU

« Il y a une jeune fille qui a commencé à me suivre au début de ma carrière et elle avait peut-être 7 ou 8 ans. Aujourd’hui, elle en a 21 ou 22. Un moment donné, elle m’a présenté un album avec toutes nos photos chaque année, depuis qu’elle avait 7 ou 8 ans. Aussi, quand je jouais au hockey, il y a eu des filles qui se sont faufilées dans ma chambre d’hôtel, avant même que j’y arrive. Ça, c’est une affaire de hockey! Ma vie de chanteur est plus sage ! »

CLODINE DESROCHERS

« C’était un horticulte­ur que j’avais engagé pour faire des travaux chez moi. Une semaine après la fin de son contrat, il continuait à arroser ma pelouse. Je lui ai dit que c’était assez, et c’est là qu’il m’a dit : “Je te vois dans une aura de lumière !” Il a continué à arroser mon terrain. Et là, il a commencé à m’envoyer des petits poèmes qui me disaient qu’il me voyait encore dans son aura de lumière. »

ANNE-MARIE LOSIQUE

« J’ai fondé et je suis propriétai­re des chaînes de télé érotiques; je ne suis pas sur des plateaux à diriger des scènes de sexe. Mais les gens m’envoient des photos de leurs parties intimes et tout, comme si ça allait m’interpelle­r. J’en reçois plein en message privé ! Pourtant, ce dont j’ai besoin, ce sont des gens capables de faire des boulots comme technicien informatiq­ue ou des choses comme ça. C’est pas parce que t’as un gros machin que c’est bon pour moi. Enfin, pas pour le travail (rires). »

GABRIELLA

« Juste après ma prestation à Salut, bonjour ! en mars, un des premiers messages que j’ai reçus sur ma fanpage était : “Bonjour, wow, je vous ai découvert à Salut, bonjour!, vous êtes très belle. Par contre, vous avez une espèce d’acrochordo­n à côté du nez et ce n’est vraiment pas beau.” La personne m’a même référée à un dermatolog­ue. »

JASON ROY-LÉVEILLÉ

« Il y a une fois une mère et une fille qui m’ont demandé : “Est-ce qu’on peut pleurer dans tes bras?” Elles sont donc venues, chacune son tour, pleurer dans mes bras ! Je ne savais pas trop quoi faire! C’était après un show du Big Bazar. Elles étaient venues avec des coffrets de DVD Lance et Compte et d’autres trucs. Alors, elles m’avaient demandé de me voir backstage et de pleurer dans mes bras. »

LAURENT PAQUIN

« Une fois, dans un restaurant, une dame voulait me manifester son intérêt. Elle s’est mise à me donner des petites tapes dans la face, mais un peu fortes, car ma tête bougeait à chaque claque! J’ai mis ma main pour l’empêcher et je lui ai dit : “Les nerfs, estie!” La madame était bien fâchée. Elle disait que je me prenais pour un autre. »

JEAN-MARC COUTURE

« Entre deux spectacles, j’ai reçu un gâteau périmé ! Je pense que ça faisait longtemps que la personne voulait me le donner. Tout était fondu et il ne sentait pas très bon ! L’intention était là, quand même. »

STÉPHANIE LAPOINTE

« Tout a commencé parce que c’était dimanche, et qu’il pleuvait, et que ça m’a donné le goût d’avoir un massage. C’est difficile de trouver un massage le dimanche, quand il pleut. J’ai donc cherché sur Google (première mauvaise idée) les mots clés : massage, Montréal. En deux clics et un coup de téléphone, j’avais un rendez-vous au nord de la rue Saint-Laurent, avec Jojo.

J’avoue que j’ai eu un doute sur le choix de mon salon, en voyant qu’il se trouvait au 3e étage d’un édifice louche, mais je suis montée quand même (deuxième mauvaise idée). Quand le gars à la réception m’a demandé s’il pouvait prendre ma photo avec son polaroid – il avait voté pour moi à Star Académie, tsé ! –, je n’ai pas eu le coeur de lui dire “Euh, non merci”. Jojo a fini par arriver. Elle portait un

top bleu à paillettes et je me rappelle que c’est là, quand j’ai vu toute cette quantité de paillettes, que je me suis dit : Steph, t’es vraiment nouille de t’être magasiné un spa sur Google. Mais il était trop tard, elle m’avait déjà dit : “Tu m’suis?” Et je n’avais déjà pas eu le coeur de lui dire “Euh, non merci”.

Il faisait noir, je commençais presque à me détendre quand Jojo s’est approchée de mon oreille pour me demander : “Voudrais-tu un extra, Steph?” Je me suis levée, comme “OK, ça suffit là !” Je suis sortie de la pièce et je me suis dirigée vers le gars à la réception. Ma photo était déjà accrochée sur le babillard, à côté de la caisse. J’ai pensé : pourvu qu’aucun journalist­e ne mette les pieds ici, jamais. Et j’ai dit : “Je vais payer avec débit”. Évidemment, le gars a dit “Ah, non, je prends juste le cash”.

J’ai jeté mon orgueil par la fenêtre, et j’ai téléphoné à mon chum de l’époque en lui disant : “S’il te plaît, viens me rejoindre dans mon faux spa avec 100 $ cash, vite, pis demande-moi juste pas pourquoi je sens autant l’alcool à friction s’il te plaît, OK? Bye”.

Fin de ma péripétie. Aujourd’hui, je prends plus de chance, je vais dans des endroits chics qui prennent les cartes débit. »

MARTIN LAROCQUE

« Une fois, j’étais au Marché Jean-Talon avec ma conjointe Marie. Il y a une femme qui m’arrête et me demande si elle peut m’embrasser. Moi, je pensais qu’elle voulait juste une accolade. Elle remet ses paquets à Marie, puis là elle m’embrasse pour vrai, devant ma blonde! Marie a ri et elle lui a même demandé si elle voulait une photo avec moi! Aussi, il y a des gens qui me flattent la bedaine, comme si j’étais Bouddha. Je crois que ça les rassure. »

LES DENIS DROLET

« Il y a un fan qui nous a demandé de signer ses bas, après un spectacle... Ses bas qu’il avait portés pendant le show. Aussi, il y en a un autre qui a fait un portrait de nous en macaronis. Il y a donc un moyen d’avoir une version pâtes de nous. »

BENOÎT GAGNON

« Dans le temps où je faisais de la télé, je recevais des bobettes et des soutiens-gorges parfumés. Il y a une fille qui avait vraiment pris le temps d’arroser son parfum sur son soutien-gorge et m’avait noté son numéro de téléphone et son adresse. Je recevais souvent avec ça des invitation­s pour souper ou prendre un verre. »

ALEXANDRE PARR (LES TROIS ACCORDS)

« On fait souvent jouer, lorsqu’on arrive dans un bar ou un restaurant, une de nos chansons pour nous souhaiter la bienvenue. C’est tout le temps bizarre. On ne sait pas comment réagir. C’est comme un chef à qui on servirait sa propre nourriture ou un humoriste qui se ferait raconter une de ses blagues. C’est difficile à expliquer, mais ce n’est pas flatteur. C’est comme un peu malaisant. »

ÉTIENNE BOULAY

« Je coachais un camp de football avec des jeunes à Saint-Jeansur-Richelieu. Un moment donné, je devais aller aux toilettes. Là, un monsieur qui avait demandé de me voir s’était fait répondre que j’étais aux toilettes. Il est donc entré, s’est installé dans la cabine à côté de moi. J’étais assis sur le bol et il m’a tendu un papier et un crayon. Je lui ai demandé si c’était possible qu’il attende que je finisse et que je me lave les mains! »

LENNI-KIM

« Il y a des trucs malaisants dans les séances de dédicaces. On a souvent besoin de sécurité. Je me souviens d’une jeune fille super timide qui est arrivée, et je me suis dit que tout allait bien aller. Mais deux secondes plus tard, elle était agrippée à moi, elle grimpait presque sur moi. Elle me disait “Je t’aime, Lenni” dans l’oreille et elle me flattait partout. La sécurité est arrivée très vite. »

ALEX PERRON

« Dans une épicerie pendant que je faisais mes courses, une femme m’a demandé de tenir son bébé d’à peu près 5-6 mois dans mes bras pendant quelques minutes parce qu’elle était convaincue que ça allait lui porter chance dans sa vie future. »

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PHOTO PIERRE-PAUL POULIN PHOTO D’ARCHIVES PIERRE-PAUL POULIN
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PHOTO D’ARCHIVES AGENCE QMI, TOMA ICZKOVITS
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PHOTO D’ARCHIVES AGENCE QMI, MARIO BEAUREGARD
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PHOTO D’ARCHIVES CHANTAL POIRIER
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PHOTO FRANCA PERROTTO
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PHOTO D’ARCHIVES PIERRE-PAUL POULIN
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