Le Journal de Quebec - Weekend
SPECTACLES DE L'ANNEE
Voici les 20 spectacles, toutes catégories confondues, qui ont le plus marqué nos journalistes en 2018.
ELTON JOHN Farewell Yellow Brickroad Tour au Centre Vidéotron et au Centre Bell
Pouvait-il quitter la scène de plus élégante façon ? Sir Elton a remis au goût du jour le guide du parfait spectacle d’adieu. Au menu : tous ses plus grands hits, quelques raretés et de l’émotion. Pas pour rien que les billets pour ses concerts à Montréal et Québec étaient les plus recherchés cette année. (CB)
LORDE au FEQ
Déjà, on craquait pour la pop tout en finesse de ses deux albums. Sur scène, la Néo-Zélandaise a achevé de faire fondre nos coeurs en offrant une performance en décalage complet avec ce que font toutes les autres stars de la pop. Le tout avec une bonne humeur contagieuse. (CB)
FOO FIGHTERS au FEQ
Cette fois, la pluie nous a épargnés. En lieu et place, c’est un mémorable déluge rock de deux heures trente que Dave Grohl et sa furieuse bande ont servi à des dizaines de milliers de patients mordus des Foo Fighters sur les plaines d’Abraham. (CB)
BRIGITTE BOISJOLI Signé Plamondon
L’énergie contagieuse de Brigitte Boisjoli nous fait souvent oublier les prouesses vocales dont elle est réellement capable. Elle revient au talent brut qui lui avait permis de se démarquer à l’époque de Star Académie avec Signé Plamon
don, un tour de chant mettant en lumière autant son charisme indéniable que sa voix impressionnante. (BL)
CHILLY GONZALES à la Maison symphonique
Deux ans après son superbe spectacle à la salle Wilfrid-Pelletier, l’artiste coloré, et véritable bête de scène, a remis ça avec son public québécois, cette fois-ci à la magnifique Maison symphonique. Comique comme pas un, le musicien nous a emmenés avec brio dans son univers. Une soirée magique. (RGM)
LES COWBOYS FRINGANTS avec l’OSM et l’OSQ
Rarement a-t-on vu une Maison symphonique aussi festive. Les Cowboys étaient en grande forme pour le premier de leurs quatre spectacles en compagnie de l’OSM (ils ont remis ça à Québec en décembre). Une soirée haute en émotions, parfois cabotine, mais qui nous a montré le meilleur du groupe, actif depuis plus de 20 ans. (RGM)
NEIL YOUNG au FEQ
Entouré du groupe du fils de Willie Nelson, Neil Young n’a pas raté son coup lors de son passage sur les plaines d’Abraham. De la passion, d’énormes
jams et de la distorsion, on savait, après les Like an Inca, Fuckin’ Up, Cortez
the Killer et Rockin’ in the Free World, livrés coup sur coup, que ce serait une grande soirée. (YL)
PAUL MCCARTNEY au Centre Vidéotron et au Centre Bell
Un rendez-vous historique et mémorable. Pendant trois heures, l’infatigable Paul McCartney nous a fait revivre tout un pan de l’histoire de la musique britannique, avec les plus grands succès des Beatles et des Wings. La légende a laissé un souvenir précieux dans nos coeurs avec les Let It Be, A Hard Day’s
Night, Band On The Run et une version de presque huit minutes de Hey Jude. Incroyable de constater que son charme, sa générosité et sa fougue sont toujours aussi intacts après 60 ans de carrière. (SG)
PATRICE MICHAUD carte blanche au FEQ
À la hauteur de la réputation de bête de scène qui lui colle à la peau, Patrice Michaud a pris d’assaut les plaines d’Abraham avec un concert réjouissant, créé spécialement pour le Festival d’été, réunissant de nombreux musiciens et invités. Avec des milliers de spectateurs devant lui, on l’a vu ému à plusieurs reprises de se retrouver sur l’immense scène. (SG)
ISABELLE BOULAY En vérité
Il n’y a pas plus incarnée et authentique qu’Isabelle Boulay en tant qu’interprète, et elle l’était plus que jamais au cours de la tournée En vérité, titre de son dernier album, qui nous a offert des bijoux de chansons. Après son détour chez Reggiani, elle nous a touchés droit au coeur avec un concert bien ficelé, cohérent, raffiné, qui nous a fait voyager entre Nashville et Paris. (SG)
KATHERINE LEVAC Velours
Les attentes étaient plutôt grandes pour ce premier one-woman-show de Katherine Levac. Et elle s’est avérée à la hauteur. Sa première proposition comique est pleinement assumée et plaira assurément aux jeunes de sa génération, mais aussi aux spectateurs plus âgés. Un premier spectacle très réussi. (RGM)
LES 7 DOIGTS DE LA MAIN Réversible
Avec Réversible, la troupe Les 7 doigts de la main a offert un moment de très grande beauté à l’occasion du Carrefour international de théâtre, à Québec. Une prestation inventive, brillante et tout simplement parfaite, soutenue par une superbe trame musicale. Un spectacle où je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. (YL)
ANDRÉ SAUVÉ Ça
André Sauvé nous est revenu cette année avec les meilleurs numéros de sa carrière. Non seulement son troisième
one-man-show, Ça, prouve hors de tout doute qu’il est un conteur exceptionnel, mais il nous a autant fascinés qu’il nous a fait rigoler. De l’humour intelligent et raffiné à son meilleur. (BL)
CIRQUE DU SOLEIL Hommage aux Colocs
Après avoir touché à l’univers de Beau Dommage, Robert Charlebois et Luc Plamondon à Trois-Rivières, le Cirque du Soleil a rajeuni son public de brillante façon en abordant l’oeuvre de Dédé Fortin. Encore une fois réarrangée par Jean-Phi Goncalves, la musique du défunt groupe a connu une nouvelle vie, le temps d’un été. (RGM)
LES GRANDES CRUES Su'l gros vin
Oui, elles sont « crues ». Mais Ève Côté et Marie-Lyne Joncas sont surtout hilarantes. Elles en font la preuve avec Su’l gros vin, une première tournée qui devrait leur permettre de s’imposer comme un des meilleurs duos d’humoristes que le Québec ait connus. Car, bien franchement, on a rarement ri aussi fort – et aussi souvent – qu’en compagnie des deux comiques aussi rafraîchissantes qu’un rosé en plein été. (BL)
CIRQUE DU SOLEIL Corteo
Le Cirque du Soleil a souvent essayé dans le passé de transposer ses spectacles de chapiteau en version aréna. Avec plus ou moins de succès. Cette fois-ci, avec Corteo, l’adaptation est très réussie. La scène étant sur toute la longueur de la patinoire, on se retrouve plus près de l’action. (RGM)
LES DENIS DROLET En attendant le beau temps
C’est rien de moins que l’absurde à son meilleur que nous livrent Les Denis Drolet dans leur 4e spectacle,
En attendant le beau temps, qui nous a fait rire à gorge déployée. Le tandem est déstabilisant, désordonné, imprévisible et n’a pas de fil conducteur, mais c’est exactement ce qu’on aime d’eux. (SG) FAME Après Mary Poppins et Footloose, Serge Postigo a encore une fois épaté cet été avec la comédie musicale Fame. Le numéro Ce
sont mes enfants, livré de manière carrément irréprochable par Marie Denise Pelletier, est probablement le plus beau moment qu’il nous a été donné de vivre dans une salle de spectacle cette année. (BL)
VIRGINIE FORTIN Du bruit dans le cosmos
Est-ce que le cosmos, le capitalisme et la surconsommation sont des sujets drôles? À première vue, non, mais sous la plume de Virginie Fortin, certainement. À la fois engagée et sensible, efficace et déstabilisante, l’humoriste nous a agréablement surpris avec son premier one-woman-show, grâce à ses textes intelligents et son style d’humour bien à elle. (SG)
NOTRE DAME DE PARIS
Vingt ans après sa création, on ne s’attendait pas à retrouver Notre
Dame de Paris aussi puissante et émouvante. L’oeuvre n’a pas pris une ride grâce à son déferlement de chorégraphies flamboyantes, ses chansons toujours aussi actuelles et vibrantes, et une distribution d’interprètes solidement en voix. Le retour au Québec a été triomphant. (SG)