MYLÈNE ST-SAUVEUR VEUT NOUS FAIRE AIMER L’HIVER

Tannés de l’hiver ? Pas la comédienne Mylène StSauveur. Passionnée par la saison froide, elle a décroché le « contrat d’une vie » avec l’animation de Nordik, fascinante série où elle part à la rencontre de gens qui ont choisi de vivre dans les climats les plus rudes de la planète.

Produite à Québec par Saturne 5 (Pierre-Yves Lord et Martine Forand), la même boîte qui est derrière l’émission de plongée Les flots, la série documentaire de six épisodes commencera le 22 février à TV5.

« C’est le contrat d’une vie », dit sans hésitation celle qui a vécu un périple rempli de défis en Argentine, au Chili, à Yellowknife, en Géorgie, en Turquie, et qui était sur le point de s’envoler pour la Russie et le Japon lors de notre entretien. Après la série romantique

Hubert et Fanny, celle qu’on voit actuellement dans L’heure bleue, à TVA, goûte pour la première fois à l’animation.

« Mais je n’essaie pas de jouer à l’animatrice. Je veux rester moimême le plus possible », raconte la comédienne, qui brosse un portrait complet d’un mode de vie sous zéro, explorant autant la faune que les différentes cultures.

« On me proposait d’aller partout sur la planète pour rencontrer des peuples, présenter des paysages formidables. Je suis très sportive à la base, je n’ai pas froid aux yeux, et je suis habituée à voyager, souvent toute seule. Le match était parfait. »

QUELQUES FROUSSES

Les caprices de dame Nature lui ont apporté quelques frousses, entre autres à Santiago, au Chili. À cause d’un risque de tempête, elle a dû suivre une formation en cas d’avalanche pour pouvoir aller skier, ce qui n’a rien de rassurant.

Pour revenir, elle a emprunté la fameuse route Los Caracoles, considérée comme la plus dangereuse au monde. « Ç’a été dans les fois où j’ai été assez inquiète », soutient-elle.

Elle a aussi dû s’adapter à l’altitude. « Jamais je n’aurais pensé que c’était aussi demandant », dit-elle.

Mylène St-Sauveur souhaite, avec ce projet, réconcilier les téléspectateurs avec l’hiver.

Mylène St-Sauveur en plein tournage d’un épisode de Nordik. PHOTO COURTOISIE