Le Journal de Quebec - Weekend
LUDIVINE REDING MERCI PAPA !
À 22 ans, l’actrice et doubleuse Ludivine Reding, qui a pris le petit écran d’assaut, a découvert toute jeune l’attrait du grand…
Ludivine, quel est votre premier souvenir d’une salle de cinéma?
C’est difficile parce que j’ai vraiment vu beaucoup de films et mon premier souvenir est assez flou ! Ce devait être un film d’animation quelconque, un Disney que mes parents m’avaient emmenée voir. Sinon, j’ai beaucoup aimé les Harry
Potter, mais j’ai vu tellement de films! J’ai grandi avec les Disney… Merlin, Robin des bois, Les aristochats. Sinon, la série des Retour vers le futur, que j’ai vue grâce à mon père, m’a beaucoup marquée. Je n’ai pas découvert ma vocation en allant au cinéma, c’est venu spontanément. J’ai toujours créé des histoires dans ma tête, inventé des jeux, joué des personnages. Après, j’allais voir mon père en studio de doublage.
Un film qui vous a marquée récemment?
Manchester by the Sea. Je ne sais pas pourquoi ce film m’a tellement marquée! J’ai trouvé la performance de Casey Affleck incroyable. J’ai vraiment beaucoup aimé, pourtant, il ne se passe pas grand-chose. Sinon, Lion pendant lequel j’ai énormément pleuré… dès le début du film quand le petit garçon cherche son frère.
Un film dans lequel vous aimeriez vivre?
Harry Potter ! Je suis tellement une fan de ce monde ! Si je pouvais aller à Poudlard, j’irais. C’est la magie qui vient me chercher.
Votre premier « kick » au cinéma?
Mes amies et moi, on capotait sur la série Les frères Scott. Avant, il y avait eu un film avec Hilary Duff et Chad Michael Murray. On capotait sur lui! Mais depuis toujours, c’est Leonardo DiCaprio dans ses films. Ce n’est pas juste à cause de sa beauté, je le trouve magnifique, mais c’est un grand acteur. Ces premiers films m’ont marquée comme Qui est Gilbert Grape ?.
Une trame sonore qui a marqué votre adolescence?
La musique des Disney avec lesquels j’ai grandi. Je les mettais dans la voiture!
Le film qui vous fait immanquablement pleurer?
La ligne verte. Tout le temps.
Y a-t-il un film qui vous a traumatisée lorsque vous étiez enfant?
Oui ! Mon père essayait de me montrer les films aux bons âges pour mon apprentissage. Mais il m’a montré L’effet papillon quand j’étais un peu trop jeune. Ça m’a traumatisée, d’autant que je l’ai écouté toute seule dans ma chambre. C’était horrible! C’est peut-être un bon film, mais il m’a traumatisée. Je n’ai pas essayé de le revoir depuis, ça ne me tente pas.
Un classique que vous n’avez toujours pas vu, mais que vous vous promettez de voir?
C’est vraiment gênant, mais c’est La liste de Schindler. Nous voulons sou- vent l’écouter avec mon père, mais ça dure trois heures et quart et, à chaque fois qu’on veut le regarder, il est tard le soir. Avec mes horaires, c’est souvent difficile et comme je suis fatiguée, je m’endors tôt.
La réplique de film que vous aimeriez voir sur votre pierre tombale?
« Ô capitaine, mon capitaine! », tirée de
La société des poètes disparus quand Robin Williams monte sur les bureaux en la prononçant.