« J’ÉTAIS OBSÉDÉ PAR PHIL COLLINS »

« Personnificateur » de Phil Collins depuis plus de 25 ans, Martin Levac s’apprête à tirer sa révérence comme imitateur de la légende britannique en présentant sa tournée 10e anniversaire, Dance Into The Light. Et dire que, pendant longtemps, il ne croyait pas que son obsession pour le mythiqueique chanteur le mènerait loin !

En 1985, Phil Collins était sur tous les fronts, et le jeune Martin Levac, 14 ans, découvrait son univers, remontant jusqu’aux premiers albums de Genesis.

« Je me suis aperçu que ce n’était pas un artiste pop de passage, comme plusieurs à l’époque, et qu’il était un musicien très accompli qui avait fait beaucoup de travail avec Genesis pendant bien des années. J’ai adoré Phil Collins le batteur parce que je jouais de la batterie. »

RENCONTRER SON IDOLE

Martin Levac a eu la chance de rencontrer son idole à quatre reprises. La première fois, c’était en 2002, à CKOI, à l’occasion de la tournée promotionnelle de l’album Testify, de la star.

« C’était drôle. J’avais devant moi le personnage que j’incarne sur scène et j’avais un million de questions à lui poser par rapport à mon travail, mais c’est lui qui me posait des questions! (rires) Il voulait savoir si je faisais telle pièce, si je jouais de telle manière, telle chanson. Il était curieux de savoir jusqu’où je reproduisais ce qu’il faisait. En 2005, quand il esest venu voir le concert de The Musi ical Box ( The Lamb Lies Down on Broadway, NDLR) à Genève, enn Suisse, il a capoté parce que, dansd sa tête, il est un homme ordinaireo et non une méga vedette.v Il ne s’imaginait pas queq quelqu’un pourrait investir auutant d’heures dans sa vie pour étuddier son cas! » Phil CollinsC est même venu jouer le rappel à la batterie. « Dans les coulisses, il m’a pris dans ses bras et m’a dit : “Tu es vraiment impressionnant!” » Martin a revu Phil Collins deux fois en 2010 : en concert et sur le plateau de Tout le monde en parle.

Le 23 novembre prochain, au Capitole de Québec, Martin Levac mettra fin à la tournée Dance Into The Light après 10 ans. « J’ai 47 ans et lui, 67. Je fais le Phil Collins qui était au summum de sa forme physique et de sa carrière. Je n’ai plus envie de le “personnifier” après ça. »