Le Journal de Quebec - Weekend

UN RÔLE GRISANT

La capitaine Sam Burke ne passe pas inaperçue au sein de la distributi­on d’Appelle- moi si tu meurs, nouvelle série originale du Club illico. Présente dans les huit épisodes aux côtés de Claude Legault, elle ne s’en laisse pas imposer à la Sûreté du Québe

- YAN LAUZON

Pour Isabelle Vincent, ce premier personnage de cadre dans l’univers policier a un côté grisant, une force qui fait du bien. « C’est toujours intéressan­t d’interpréte­r un personnage qui a un rôle de pouvoir, mais qui en abuse et qui n’éprouve pas du plaisir… C’est plus une question de droiture, d’arriver à ses fins. Elle est convaincue. »

LIBRE DE COMPARAISO­NS

Cette force, la comédienne aimerait d’ailleurs la transposer dans sa vie personnell­e. « Ça va chercher la puissance. Ça fait appel à des émotions intéressan­tes. Je me dis que je devrais mettre ça en pratique et le faire plus souvent, même dans ma vie personnell­e. »

Alors que l’univers télé regorge de membres des forces policières dont l’impact est important – comme ceux de la série 19-2 –, Isabelle Vincent a préféré ne pas étudier ni calquer les façons de faire de ceux et celles qui ont déjà une expérience dans ce milieu.

« J’ai regardé un peu District 31 parce que je trouve que c’est phénoménal ce qu’ils arrivent à faire en peu de temps et avec peu de moyens, mais je ne me suis pas du tout inspirée [de personnage­s], justement pour être libre, confie la comédienne. Par contre, il y a des séries britanniqu­es comme

The Fall, avec des scènes que j’ai regardées plusieurs fois, tellement j’aimais la puissance dans l’économie [de mouvement]. »

VERS DE NOUVEAUX HORIZONS

Mère de Damien dans Fugueuse, la soeur Noëlla le temps d’Olivier, l’esthéticie­nne Francine Forget pour Feux : Isabelle Vincent ne craint pas d’explorer de nouveaux horizons sur les plateaux télé. C’est ce qu’elle fait une fois de plus avec brio en prêtant ses traits à Sam Burke devant les caméras d’Appelle- moi si tu meurs.

« C’est très important de me transforme­r, d’explorer des choses. Je déteste les redites, assure-t-elle. J’aime travailler chez moi. Maintenant, il y a moins de temps de tournage, alors je suis du genre à m’enfermer dans mon sous-sol, à lire beaucoup, à m’enregistre­r, à m’écouter. J’aime répéter, travailler un texte. »

Et ce n’est pas que lorsqu’elle bosse à la télé qu’Isabelle Vincent aime travailler un texte. Sur les planches aussi.

Jusqu’au 23 mars, elle s’amusera d’ailleurs à donner vie au scénario de la pièce

Première neige / First Snow au Théâtre de Quat’Sous. Cette oeuvre qui a nécessité quatre ans de travail ici et en Europe tisse des liens entre le Québec et l’Écosse grâce à la souveraine­té.

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Isabelle Vincent et Claude Legault dans Appelle-moi si tu meurs

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