Le Journal de Quebec - Weekend

NOTES DE TOURNAGE

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√ Le tournage de Confession­s d’un tueur à

gages a débuté le 15 septembre dernier et se poursuivra jusqu’au 31 octobre à Montréal et ses environs ainsi qu’à Québec. Des scènes seront aussi tournées à Bruxelles et à Cuba en novembre. « Les scènes qu’on va tourner à Bruxelles sont celles qui se déroulent à Genève, où Gallant a été arrêté en 2006, précise Luc Picard. On va aussi aller tourner à Cuba parce qu’il est souvent parti en voyage dans le sud. Cela va nous permettre de montrer un autre côté de sa vie. »

Le film est doté d’un budget de 6,6 millions de dollars. Luc Picard a consacré beaucoup de temps à la préparatio­n du film. « C’est un tournage complexe dans la mesure où il y a beaucoup de lieux de tournage, explique l’acteur et réalisateu­r. On a plus de cinquante lieux de tournage. C’est énorme. Une préproduct­ion dure en général six semaines et dans ce cas-ci, j’ai passé deux semaines uniquement sur la recherche des lieux de tournage. »

Ce n’est pas la première fois que Luc Picard porte les chapeaux d’acteur et de réalisateu­r sur un plateau de tournage. Il l’avait fait pour son premier film derrière la caméra, L’audition, en 2005, mais aussi pour

Babine et Ésimésac. « C’est sûr que c’est de l’ouvrage, admet-il. Disons que je n’ai pas le temps de m’ennuyer sur le plateau. Je pourrais me péter la gueule. Mais on peut toujours se péter la gueule. Heureuseme­nt, j’ai une grosse équipe qui m’entoure et qui m’aide beaucoup. »

En plus de son équipe technique, Luc Picard s’est entouré d’un solide groupe d’acteurs. David La Haye, Sandrine Bisson, Louise Portal, Catherine de Léan, Raymond Cloutier, Évelyne Gélinas, Maxim Gaudette et Emmanuel Charest joueront notamment des rôles dans le film. Et Picard a choisi lui-même la plupart de ses comédiens. « Je connais pas mal les acteurs, c’est un de mes avantages, explique-t-il. La façon dont je fonctionne, c’est qu’il y a un nom qui me vient en tête pour un rôle. Je vis avec ça pendant deux ou trois semaines. Puis si après trois semaines, c’est encore lui ou elle que j’ai en tête, je l’appelle pour lui offrir le rôle. »

La fiction occupe une place importante dans le scénario de Confession­s d’un tueur

à gages. Pour s’accorder plus de liberté, Sylvain Guy et Luc Picard ont changé les noms de plusieurs des personnes qui ont gravité autour de Gérald Gallant, comme sa maîtresse (jouée par Sandrine Bisson) ou son partenaire de crime (David La Haye). « Notre film n’est pas un documentai­re, insiste Picard. On ne prétend pas connaître la vérité. C’est sûr qu’on sait certaines choses, mais le reste, on le remplit avec notre imaginatio­n. Il y a des scènes là-dedans qui n’ont probableme­nt rien à voir avec ce que ces gens-là ont vécu. On a voulu garder une certaine distance avec la réalité. »

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