Le Journal de Quebec - Weekend

PIANO ROCK À LA SAUCE HEY MAJOR

- CÉDRIC BÉLANGER Le Journal de Québec cedric.belanger@quebecorme­dia.com

Les frères Mickaël et Raphaël Fortin ne font pas les choses comme les autres. Dans la lignée de leurs idoles Elton John et Queen, le duo de Sherbrooke qui fait de la musique sous le nom de Hey Major a décidé d’exploiter un créneau tombé dans la désuétude : le piano comme moteur de chansons rock.

Le vénérable instrument se trouve même au coeur de toutes les pièces de leur premier album, The Station, une collection de compositio­ns qui situe leur son à cheval entre leurs influences des années 1970 et le son indie contempora­in émanant de Montréal.

« De nos jours, on utilise de plus en plus les claviers et les synthétise­urs au détriment du piano. Pourtant, c’est un instrument tellement riche. Parfois, en spectacle, on fait des pièces acoustique­s les deux sur le même piano. C’est là que tu réalises qu’avec 20 doigts, tu produis beaucoup de fréquences en même temps et que tu peux à peine aller chercher avec d’autres instrument­s », indique Mickaël Fortin.

EN AUSTRALIE

Le piano rock n’est pas le seul aspect qui détonne chez Hey Major. En connaissez­vous d’autres des artistes québécois qui partent en tournée en Australie une semaine après le lancement d’un premier album?

C’est ce que le duo s’apprête à faire. Explicatio­n: leur collègue de label, l’Australien Hein Cooper, leur a demandé de faire sa première partie dans son pays, l’an dernier.

« Nos influences musicales ont beaucoup aidé parce que quand nous avons tourné là-bas, les films Bohemian

Rhapsody et Rocketman étaient très populaires. Un buzz s’est créé et quelques mois après, nous nous sommes fait proposer de faire la première partie d’un artiste qui s’appelle Alex Lloyd. » L’album The Station est disponible maintenant.

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