Le Journal de Quebec - Weekend
UNE SAISON NÉCESSAIRE À CAUSE DE LA CRISE
En pleine crise de pandémie mondiale, Nicolas Duvernois est convaincu que la neuvième saison de l’émission Dans l’oeil du dragon arrive à un bon moment dans cette période d’inconnu et d’incertitude.
Le dragon qui est de retour pour une deuxième saison avoue qu’il n’était toutefois pas convaincu de la chose au départ.
« Je me suis demandé si c’était le bon moment, mais je pense que oui. Ça va mettre l’emphase sur l’importance d’acheter des produits d’ici et d’encourager l’entrepreneuriat du Québec afin de relancer l’économie. Et les dragons, c’est l’émission pour les découvrir », a-t-il indiqué, lors d’un entretien téléphonique.
Le président fondateur de Pur Vodka et de Romeo’s gin, précise sa pensée.
« On a besoin d’inspiration et d’idées folles pour se sortir du marasme psychologique dans lequel nous sommes. On a besoin d’une dose de positivisme, de se retourner les manches, de se battre et je pense que l’émission aura sa pertinence », a-t-il lancé.
LES VRAIES « STARS »
Nicolas Duvernois s’est rapidement demandé si les entrepreneurs qui tenteront de les séduire, à partir de mercredi, seront en mesure de survivre à cette crise.
Il précise que les vraies « stars » de l’émission ne sont pas les dragons, mais les entrepreneurs qui défilent devant eux à chaque émission.
« Nous sommes là pour qu’ils réussissent, les aider et les accompagner. Ils ont juste besoin de conseils et de briser la solitude. Et ce volet conseil est très présent dans la version québécoise des dragons comparativement aux autres versions de cette franchise », a-t-il fait remarquer.
L’enregistrement des dix émissions a été complété de justesse dans les studios de Radio-Canada.
« Les petites PME vont être les premières victimes de ce monstre. De là, l’importance d’acheter local », a-t-il mentionné.
UN NOUVEAU DRAGON
Dragon invité, l’année dernière, l’homme d’affaires Georges Karam se joint, à Isabèle Chevalier, Nicolas Duvernois et Marie-Josée Richer pour cette neuvième saison.
« On avait aimé ce que j’avais fait et on m’a demandé si j’étais intéressé à remplacer Dominique Brown. J’ai hésité un peu, mais j’avais aimé l’expérience. Je suis un entrepreneur, j’aime prendre des risques et j’ai accepté », a lancé le PDG de la compagnie Cognibox, de Shawinigan, spécialisée dans la gestion des risques de la sous-traitance.
Georges Karam a adoré son expérience. Il avoue qu’il a dû être très discipliné tout au long des dix journées de tournage.
« Je devais aussi, à travers tout ça, diriger mon entreprise. Je commençais tôt le matin, je faisais des téléconférences lors des pauses et je finissais tard le soir », a-t-il dit.
Nicolas Duvernois aime voir la présence de cet entrepreneur originaire du Liban au sein des dragons.
« Cet homme a une histoire de rêve. Il a un humour hallucinant et il est sensible. Les gens vont tomber en amour avec lui. Ça envoie un signal que c’est possible de venir au Québec et de réussir », a fait savoir l’entrepreneur qui a décidé de changer temporairement la vocation de son entreprise.
Elle fabrique maintenant du désinfectant pour mains avec l’alcool normalement utilisé pour ses vodkas et ses gins.
Dans l’oeil du dragon est diffusée les mercredis à 20 h sur les ondes d’ICI Radio-Canada Télé.