Le Journal de Quebec - Weekend
DÉVOILE UN AUTRE CÔTÉ DE SA PERSONNALITÉ
Sur son premier album en français, Jill Barber a proposé des reprises. Elle récidive, neuf ans plus tard, avec dix chansons originales et une version française de la pièce
Suzanne, de Cohen.
YVES LECLERC
Le Journal de Québec
Originaire de Port Credit, en Ontario, et installée à Vancouver, Jill Barber a huit albums en anglais à son actif.
La version française d’une de ses chansons, interprétée au Festival international de jazz de Montréal, en 2010, pour faire un petit cadeau au public québécois, a lancé cette aventure.
« Mes parents m’avaient inscrit en immersion lorsque j’étais à l’école secondaire et je leur ai demandé de quitter après deux ans. Je détestais la langue française. Je voulais écrire et lire en anglais. Aujourd’hui, je regrette qu’ils aient dit oui », a-t-elle lancé.
Au bout du fil, à 8 h 30, en ColombieBritannique, Jill Barber fait l’effort de s’exprimer en français tout au long de l’entrevue.
Elle est très fière de cette collection de chansons légères, très années 60, intitulée Entre Nous.
« Je pensais au début faire un album avec quelques chansons originales et plusieurs reprises. On a commencé les séances d’écriture, nous nous sommes retrouvés à ma grande surprise avec dix pièces originales. C’est un grand défi pour moi et je suis très contente de cet album », a-t-elle déclaré.
L’auteure, compositrice et interprète de 40 ans dévoile un autre côté de la Jill Barber anglophone sur cet album.
« Elle est un peu plus coquine et aussi plus vulnérable. C’est un album très féminin, qui reflète ce qu’est ma vie maintenant. Il y a un petit peu de fun, un petit peu de sérieux, un petit peu de réflexion et un petit peu de mignon. Je m’exprime d’une tout autre façon en français. Cette découverte est très intéressante pour moi et j’ai voulu explorer cet aspect », a lancé la maman de deux jeunes enfants.