Le Journal de Quebec - Weekend

UN PETIT BIJOU RÉTRO

Chaotique, effréné, coloré, mais surtout hautement addictif, Neon Abyss s’impose rapidement comme un nouvel incontourn­able des jeux de plateforme modernes.

-

Les jeux de plateforme sont légion, telle la pierre angulaire de l’histoire du

gaming qu’ils sont. On se rappelle tous la belle époque des Megaman, Donkey

Kong, Metroid ou encore Castlevani­a, tous des titres ayant marqué le genre et gardé les joueurs scotchés à leurs écrans depuis belle lurette.

Mais avec une myriade de franchises lancées au cours des quatre dernières décennies, il s’avère maintenant particuliè­rement difficile de révolution­ner le genre. Pourtant, certains s’y risquent encore régulièrem­ent. C’est ce que fait aujourd’hui la société britanniqu­e Team17 Software avec Neon Abyss.

Et à défaut de réinventer la roue, le jeu réussit à se démarquer de belle manière, s’inscrivant même parmi les meilleures offres du genre depuis plusieurs années.

NÉON ET RYTHMES TECHNOS

Pourquoi ? D’abord pour son esthétique rétro ultra-léchée, aux couleurs néon, appuyée par des rythmes technos soutenus. On plonge immédiatem­ent dans un univers attrayant visuelleme­nt, mais franchemen­t dynamique et singulier. Le joueur y est appelé, donjon après donjon, chacun peuplé de hordes d’ennemis bédéesques à affronter afin de passer au niveau suivant.

Au fil des pièces, traversées à fusil levé, il mettra la main sur divers artéfacts farfelus – et aléatoires – ayant une incidence directe sur le jeu. Certains octroieron­t de nouvelles aptitudes physiques. Dans d’autres cas, ce sera une charge offensive plus grande, de nouveaux modes de combat, ou encore des avantages défensifs.

Mais là où le jeu charme particuliè­rement, c’est dans son univers entièremen­t évolutif. Ainsi, bien que chaque partie soit relativeme­nt semblable, elle n’est jamais identique à la précédente. Résultat : on se lasse beaucoup, beaucoup moins rapidement, et on prend plus de plaisir à explorer cet univers déjanté et bigarré, mais surtout costaud et par moments aride.

Car même si sa prémisse demeure au final plutôt simple, l’expérience est loin d’être aisée. Oui, c’est par moments frustrant. Mais c’est surtout un gage de pérennité pour ce jeu qui, de toute évidence, nous gardera occupés pour encore des dizaines et des dizaines d’heures.

 ??  ??
 ??  ?? BRUNO LAPOINTE
Le Journal de Montréal bruno.lapointe @quebecorme­dia.com
BRUNO LAPOINTE Le Journal de Montréal bruno.lapointe @quebecorme­dia.com

Newspapers in French

Newspapers from Canada