Le Journal de Quebec - Weekend
DES AVENGERS EN PLEINE FORME
Absents des écrans de cinéma depuis maintenant un an, les superhéros de Marvel débarquent sur les consoles avec l’arrivée d’un des jeux les plus attendus de la rentrée. L’attente en a-t-elle valu la peine ? Oui. Sans la moindre hésitation.
L’heure est aux célébrations. Cinq membres des Avengers (Captain America, Black Widow, Iron Man, Hulk et Thor) sont réunis à San Francisco pour l’inauguration de leur nouveau quartier général. Mais l’événement tourne rapidement au cauchemar lorsqu’un attentat terroriste résulte en la destruction d’une grande portion de la ville.
Blâmés pour cette catastrophe, les Avengers se séparent, puis se retirent. Mais lorsqu’une nouvelle menace pointe à l’horizon, la jeune Kamala Kahn (ou Ms. Marvel pour les intimes) se donne comme mission de rassembler l’équipe pour affronter la tempête, et ainsi sauver la planète.
Le joueur est ainsi appelé à incarner l’un ou l’autre de ces superhéros – tous munis d’aptitudes et pouvoirs distincts – au gré de l’intrigue. Et ça fonctionne. Ça fonctionne même très bien, permettant à la fois de diversifier l’expérience et de satisfaire le désir – avoué ou non – de manier Thor, Hulk, ou encore Iron Man à notre guise. Après tout, qui n’a jamais rêvé de se glisser dans la peau d’un superhéros ?
RAPIDEMENT RÉPÉTITIF
Mais Marvel’s Avengers n’est pas un jeu parfait. Son talon d’Achille ? La campagne principale, que le joueur moyen mettra plus d’une vingtaine d’heures à compléter, s’avère rapidement répétitive. Et ça, c’est en partie dû aux mécaniques de combat simples et redondantes qui misent bien davantage sur le malaxage de boutons que sur une approche stratégique. Les combats deviennent ainsi redondants, alors qu’ils devraient constituer un des nerfs principaux de l’intrigue.
Le système de personnalisation des héros est également problématique de par sa nature inutilement complexe. Les possibilités semblent infinies et, de prime abord, triviales. Bref, une approche plus épurée et simplifiée aurait probablement été plus efficiente.
N’empêche, on prend un malin plaisir à explorer les univers de Marvel’s
Avengers dans la peau de nos six héros dépêchés pour l’occasion. On apprécie d’ailleurs que le jeu ait choisi de mettre de l’avant le personnage de Kamala Khan, héroïne polymorphe peu connue du grand public placée ici au premier plan dans bon nombre de chapitres.
À défaut d’être particulièrement novateur ou encore révolutionnaire, Marvel’s
Avengers est une entrée diablement divertissante qui, on en est certain, saura nous occuper durant encore plusieurs heures.
Voilà qui devrait permettre aux fans de superhéros de patienter jusqu’à l’arrivée de Black Widow dans les salles sombres de la province, le 6 novembre.