Le Journal de Quebec - Weekend

DES AVENGERS EN PLEINE FORME

Absents des écrans de cinéma depuis maintenant un an, les superhéros de Marvel débarquent sur les consoles avec l’arrivée d’un des jeux les plus attendus de la rentrée. L’attente en a-t-elle valu la peine ? Oui. Sans la moindre hésitation.

- BRUNO LAPOINTE Le Journal de Montréal bruno.lapointe @quebecorme­dia.com Marvel’s Avengers

L’heure est aux célébratio­ns. Cinq membres des Avengers (Captain America, Black Widow, Iron Man, Hulk et Thor) sont réunis à San Francisco pour l’inaugurati­on de leur nouveau quartier général. Mais l’événement tourne rapidement au cauchemar lorsqu’un attentat terroriste résulte en la destructio­n d’une grande portion de la ville.

Blâmés pour cette catastroph­e, les Avengers se séparent, puis se retirent. Mais lorsqu’une nouvelle menace pointe à l’horizon, la jeune Kamala Kahn (ou Ms. Marvel pour les intimes) se donne comme mission de rassembler l’équipe pour affronter la tempête, et ainsi sauver la planète.

Le joueur est ainsi appelé à incarner l’un ou l’autre de ces superhéros – tous munis d’aptitudes et pouvoirs distincts – au gré de l’intrigue. Et ça fonctionne. Ça fonctionne même très bien, permettant à la fois de diversifie­r l’expérience et de satisfaire le désir – avoué ou non – de manier Thor, Hulk, ou encore Iron Man à notre guise. Après tout, qui n’a jamais rêvé de se glisser dans la peau d’un superhéros ?

RAPIDEMENT RÉPÉTITIF

Mais Marvel’s Avengers n’est pas un jeu parfait. Son talon d’Achille ? La campagne principale, que le joueur moyen mettra plus d’une vingtaine d’heures à compléter, s’avère rapidement répétitive. Et ça, c’est en partie dû aux mécaniques de combat simples et redondante­s qui misent bien davantage sur le malaxage de boutons que sur une approche stratégiqu­e. Les combats deviennent ainsi redondants, alors qu’ils devraient constituer un des nerfs principaux de l’intrigue.

Le système de personnali­sation des héros est également problémati­que de par sa nature inutilemen­t complexe. Les possibilit­és semblent infinies et, de prime abord, triviales. Bref, une approche plus épurée et simplifiée aurait probableme­nt été plus efficiente.

N’empêche, on prend un malin plaisir à explorer les univers de Marvel’s

Avengers dans la peau de nos six héros dépêchés pour l’occasion. On apprécie d’ailleurs que le jeu ait choisi de mettre de l’avant le personnage de Kamala Khan, héroïne polymorphe peu connue du grand public placée ici au premier plan dans bon nombre de chapitres.

À défaut d’être particuliè­rement novateur ou encore révolution­naire, Marvel’s

Avengers est une entrée diablement divertissa­nte qui, on en est certain, saura nous occuper durant encore plusieurs heures.

Voilà qui devrait permettre aux fans de superhéros de patienter jusqu’à l’arrivée de Black Widow dans les salles sombres de la province, le 6 novembre.

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada