Le Journal de Quebec - Weekend
« J’AVAIS COUPÉ LE CONTACT AVEC LA VIE PUBLIQUE » – JOSÉ GAUDET
Après une période de recul qui lui a permis de décrocher complètement du travail et d’apprécier où il est rendu dans la vie, José Gaudet est en pleine forme pour animer, dans un mode différent, mais tout aussi plaisant, la nouvelle saison de Ça finit bien la semaine.
« On ne va pas juste parler de la COVID, des masques et de la distanciation, mais on va vouloir savoir comment l’être humain derrière l’artiste a vécu cette période avec son chum, sa blonde, ses enfants... Ça peut être une piste de discussion. »
L’animateur flirte aussi avec l’idée de recevoir de grands noms de la culture québécoise. « Déjà l’année dernière, on se disait qu’on aimerait recevoir nos légendes québécoises pour les faire découvrir aux plus jeunes. En plus, elles ont tellement d’anecdotes à raconter ! On aimerait recevoir, par exemple, Robert Charlebois. On n’y arrivait pas jusqu’à maintenant parce que, à l’automne, il partait généralement au soleil. Cette année, il ne pourra pas y aller à cause de la COVID, alors on se croise les doigts en espérant qu’il viendra nous voir. »
José Gaudet suit strictement les recommandations sanitaires ; il en applique d’ailleurs certaines depuis plusieurs années. « J’étais tanné d’attraper tous les microbes qui passaient, alors, j’ai appris à me laver les mains 15 ou 20 fois par jour. Depuis que je fais ça, je ne suis plus malade. »
REMISE À NIVEAU
José Gaudet a profité des dernières semaines pour décrocher complètement. « J’avais coupé le contact avec la vie publique. J’étais tellement ailleurs que j’étais parfois une semaine en retard sur les événements ! Par contre, j’allais répondre aux gens qui m’écrivaient sur les réseaux sociaux. Mais j’en ai surtout profité pour me reposer. J’ai quand même eu une année mouvementée ! Je me suis séparé, même si ça s’est bien passé avec Ève. J’avais aussi ma nouvelle copine, et il y a des affaires qui bougeaient aussi de son côté. »
Mais on sait que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. « J’avais des travaux à faire dans la maison, je le savais quand je l’ai achetée. J’ai recommencé à travailler, et ça fait seulement deux semaines que les travaux sont finis. Ève et moi, on s’est aussi entendus pour continuer la garde partagée pendant cette période. Les enfants ont bien respecté les consignes, je suis très fier d’eux. »