Le Journal de Quebec - Weekend

DES CAS RÉCENTS

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Mark Zuckerberg, Freddie Mercury, Elton John, Nelson Mandela, Gandhi ou Mohammed Ali ne sont que quelques personnali­tés contempora­ines que le cinéma a immortalis­ées. De leur vivant même dans certains cas. Au grand écran, c’est chose courante.

La télévision fait davantage référence à une histoire plus lointaine dont les spectateur­s peuvent rarement témoigner. Les Tudor, les Borgia, les Medicis n’en sont que quelques exemples. Sans oublier les nombreux rois et présidents dont on a dressé des portraits pas toujours glorieux. Voici quelques cas récents bien contempora­ins qui ont fait (font) jaser.

LADY DI DANS THE CROWN 4 : EMMA CORRIN

Emma Corrin n’était pas connue quand elle a décroché le rôle de Lady Diana, une des femmes les plus populaires et appréciées du XXe siècle. Elle n’avait que deux ans lorsque la princesse a trouvé la mort, mais a pu se fier aux textes finement documentés de Peter Morgan, en plus d’étudier des documentai­res et de s’exercer à des cours de ballet, de diction, de posture pour investir pleinement l’icône. En promotion, elle a répété souvent que ce rôle était un véritable défi, mais qu’elle avait beaucoup appris. Elle a d’ailleurs confié au Los Angeles Times que le réalisateu­r lui avait dit que Diana et elle vivent quelque chose de similaire : se retrouver soudaineme­nt dans l’oeil du public dans un rôle que tout le monde a à l’oeil. Il a ajouté que tout ce qu’elle allait vivre dans ce tourbillon, la peur, l’excitation, la nervosité, que c’est exactement ce que Diana ressentait.

MARGARET THATCHER DANS THE CROWN 4 : GILLIAN ANDERSON

Si la première ministre polarisait, l’interpréta­tion de Gillian Anderson fait l’unanimité. Mais il faut savoir que l’actrice, qui est aussi la conjointe du créateur de la série, avait d’abord refusé d’incarner la Dame de fer. Elle a affirmé au Vanity Fair que les risques de se tromper en interpréta­nt un personnage historique iconique que les gens aimaient détester ou détestaien­t aimer étaient élevés.

JACQUELINE KENNEDY DANS THE KENNEDYS : KATIE HOLMES

Dans cette production canado-américaine, c’est à Katie Holmes que l’on a confié le mandat d’incarner la première dame Jackie Kennedy, symbole d’élégance, de culture et de résilience. Malgré des critiques assassines, Holmes a accepté de se replonger dans la peau de la grande dame six ans plus tard pour The Kennedys : After Camelot où son interpréta­tion a été plus convaincan­te. L’actrice a affirmé être une grande admiratric­e de Jackie Kennedy, de son acharnemen­t pour préserver le nom et la réputation de sa famille, de son mari et de son désir d’offrir à ses enfants un cadre pour qu’ils évoluent normalemen­t. C’est pour cette raison qu’elle a relevé le défi deux fois plutôt qu’une.

DONALD TRUMP DANS THE COMEY RULE : BRENDAN GLEESON

Le président sortant a souvent fait l’objet de caricature­s. Pensons simplement à Saturday Night Live où ses manoeuvres sont fréquemmen­t rapportées. La minisérie en deux épisodes The Comey Rule s’attarde à la question de l’ingérence russe dans la campagne de 2016. On y présente Trump comme quelqu’un d’inapte à gouverner et Gleeson, un acteur irlandais, a reçu de nombreux éloges. Pour s’en rapprocher, il a travaillé pendant deux mois avec un coach vocal. On a qualifié son interpréta­tion de divertissa­nte et terrifiant­e, à l’image du vrai personnage. Mais la minisérie n’a pas fait l’unanimité.

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Katie Holmes en Jackie Kennedy
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Gillian Anderson en Margaret Thatcher
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Brendan Gleeson en Donald Trump
 ??  ?? Emma Corrin en Lady Diana
Emma Corrin en Lady Diana

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