Un pêcheur recherché
Importante opération pour retrouver un homme à Cap-santé
La Sûreté du Québec, la GRC et la Garde côtière reprendront ce matin l’opération de recherche pour tenter de retrouver un pêcheur de 36 ans, porté disparu mardi soir dans le secteur de Cap-Santé.
La disparition a été signalée vers 21 h 30, mardi, puisque l’homme «n’est pas rentré comme prévu», a relaté Ann Mathieu, de la Sûreté du Québec. La chaloupe et le véhicule du pêcheur ont été retrouvés un peu plus tard sur les berges du fleuve Saint-Laurent, sans l’occupant.
Avion et plongeurs
Un avion des Forces canadiennes a également été mobilisé afin de participer aux recherches du haut des airs. Les efforts ont été interrompus à 19h hier.
Les équipes dépêchées scrutaient particulièrement les secteurs de Cap-Santé et de Neuville, hier en avant-midi. La GRC et la SQ ont envoyé des plongeurs pour approfondir les recherches depuis la marina de Neuville.
Des proches du disparu étaient sur place lors du passage du Journal, mais aucun d’eux n’a voulu émettre de commentaires.
Soirée risquée
Une résidente du secteur, Mélissa Dussault, est également venue pêcher, mardi soir, aux mêmes heures que le disparu. Elle indique avoir vu un autre pêcheur sur les eaux du fleuve et elle croit qu’il pourrait s’agir du trentenaire recherché. Elle aurait vu le véhicule de l’homme.
«On pêchait juste à côté. Il trôlait en avant sur le fleuve», a-t-elle relaté.
Selon elle, le pêcheur a été trop audacieux. «Quand le vent prend, c’est dangereux. Il était trop loin pour le temps qu’il faisait. Je me suis dit qu’il allait virer», se désole-t-elle, ajoutant être certaine qu’il ne portait pas de veste de sauvetage.
Elle se souvient qu’il était vêtu de couleurs foncées et qu’il était assis dans sa chaloupe. Il semblait tranquille.
Mme Dussault signale avoir elle-même éprouvé des difficultés, ce soir-là, à cause de la météo. «On a eu de la misère à remettre la chaloupe sur la remorque», précise-t-elle. Ils ont quitté vers 19 h 30.
Deux autres hommes l’accompagnaient. Selon eux, s’aventurer à cet endroit du fleuve peut comporter des risques. «Parfois il fait bien beau, mais ça vire de bord d’un coup sec», a laissé tomber Jocelyn Guay, un habitué de la pêche du secteur qui réside à Saint-Basile.