Le pen pour un récidiviste
Un récidiviste en matière de vols à main armée a écopé d’une lourde peine de huit ans et demi de pénitencier hier, au palais de justice de Québec.
Denis Sivret avait plaidé coupable en mars à des accusations de vol qualifié, port de déguisement et usage d’une fausse arme à feu pour des événements survenus en septembre 2012.
L’accusé et un complice s’étaient alors présentés à la Caisse populaire située sur la 3e Avenue, dans Limoilou, cagoulés et munis d’une réplique d’arme. Ils avaient réussi à subtiliser quelque 1000 $ américains et 850 $ canadiens.
Antécédents
Compte tenu des nombreux antécédents judiciaires en semblable matière, la juge Hélène Bouillon a entériné la suggestion commune des deux parties dans cette affaire. Elle a condamné l’individu de Limoilou à une peine de huit ans et demi d’emprisonnement, de laquelle sont soustraits les 11 mois passés en détention provisoire.
L’accusé, qui aura 56 ans samedi, n’en est effectivement pas à sa première infraction du genre. Il a été condamné à plusieurs années de détention en 1979, 1988, 1995 et 2003 pour des vols qualifiés. La Couronne avait d’ailleurs vainement tenté de le faire déclarer délinquant dangereux ou à contrôler.
Stupéfiants
À sa libération, il lui sera interdit de posséder des armes à perpétuité. Denis Sivret a fait savoir à la cour qu’il comptait bien profiter de sa détention pour régler ses problèmes de consommation de stupéfiants, qui le mènent à poser de telles infractions, selon lui. «C’est à cause de ça que je suis ici, madame», a-t-il lancé à la juge Bouillon.
Son complice dans cette affaire, Jean-Yves Nadeau, doit revenir à la cour le 4 octobre.