Le Journal de Quebec

Hors des sentiers battus

- CÉDRIC BÉLANGER

DJ Enferno détonne dans l’univers des discjockey­s. Derrière la console, il ne se contente pas de remixer les chansons des autres. Il crée de la musique en direct devant public.

Ça s’appelle live remixproje­ct et DJ Enferno, un Américain né Eric Jao, est l’un des rares à se risquer ainsi à jouer les hommes-orchestres dans le cadre d’une performanc­e de DJ.

Enferno utilise des tables tournantes, ordinateur­s, claviers et échantillo­nneurs pour concocter les mélodies qui font danser les foules qui se déplacemen­t pour le voir s’exécuter.

«C’est exigeant et risqué, mais c’est aussi très gratifiant. D’année en année, j’éprouve toujours davantage de plaisir à être DJ. Ça nourrit mon côté créatif et mes performanc­es sont toujours différente­s», confie le musicien au Journal, en marge de sa prestation prévue, ce soir, au Liquor Store de Beauport.

Avec Madonna

Même si son nom n’est pas aussi connu du grand public que Tiësto ou David Guetta, DJ Enferno n’en demeure pas moins un incontourn­able. Au point où Madonna a fait appel à ses services sur scène pour sa tournée Sticky and Sweet, en 2008.

«C’était extraordin­aire d’être en sa présence, de voir son éthique de travail et d’apprendre plein de trucs. Elle est entourée des meilleurs en tout temps», dit DJ Enferno, qui garde un souvenir ému du premier concert de la tournée.

«Nous étions au pays de Galles et il y avait 50 000 personnes. Je n’avais joué devant autant de gens. Je ne savais pas comment je réagirais sous la pression.»

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