Le Journal de Quebec

Discussion­s à Damas pour l’aide à apporter à Yarmouk

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DAMAS, Syrie | (AFP) Deux hauts responsabl­es de L’ONU sont attendus dans la capitale syrienne pour discuter de l’aide à apporter aux milliers de civils bloqués à Yarmouk, un camp de réfugiés palestinie­ns contrôlé en grande partie par le groupe djihadiste État islamique (ÉI).

Le commissair­e général de L’UNRWA, l’agence de L’ONU pour l’aide aux réfugiés palestinie­ns, Pierre Krähenbühl, devait arriver hier à Damas, et l’émissaire adjoint de l’ONU pour la Syrie Ramzy Ezzeldin Ramzy était en route pour ce pays ravagé par la guerre.

18 000 CIVILS

Leurs visites ont été décidées alors que des dizaines de milliers de personnes sont prises au piège dans le camp de Yarmouk à Damas, attaqué le 1er avril par L’ÉI. Les groupes palestinie­ns armés tentent, au prix de violents combats, d’empêcher sa prise totale par les djihadiste­s, dont les positions sont en outre bombardées par l’aviation du régime syrien.

M. Krähenbühl se rend «d’urgence» à Damas en raison «des inquiétude­s croissante­s de L’UNRWA concernant la sécurité de près de 18 000 civils palestinie­ns et syriens, dont 3500 enfants» à Yarmouk, selon un communiqué de l’agence.

« MASSACRE »

Il doit y rencontrer M. Ramzy, dépêché en Syrie par le patron de L’ONU, Ban Ki-moon, qui a mis en garde contre «un massacre» à Yarmouk.

M. Krähenbühl doit aussi visiter aujourd’hui les déplacés installés dans les écoles et discuter avec le gouverneme­nt syrien des moyens de fournir les aides humanitair­es aux habitants du camp, situé à sept kilomètres seulement du centre de Damas. D’ après des sources palestinie­nnes, 2500 des 18 000 civils se sont réfugiés dans des écoles de Damas après avoir fui Yarmouk, devenu un symbole des souffrance­s et des privations dans le conflit syrien. l’inquiétude pour les civils a augmenté avec la déclaratio­n du régime de Bachar al-Assad affirmant cette semaine qu’une opération militaire s’imposait dans le camp.

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