Vallières s’arrête dans la région
L’auteur-compositeur-interprète se produisait hier à Chicoutimi et sera en spectacle ce soir à Alma
Vincent Vallières a conquis une fois de plus le public saguenéen, hier soir. Son spectacle Fabriquer l’aube s’inscrivait parmi les derniers de sa tournée, avant que ne débute les festivals, cet été.
«On est dans les derniers miles», a soufflé le sympathique Sherbrookois, quelques minutes, avant de monter sur scène.
En effet, mis à part les festivals cet été, Vincent Vallières complète les derniers spectacles de sa tournée.
Un vrai plaisir pour lui que le Saguenay-lac-saint-jean figure sur la liste. «C’est un bon public et au fil des années, je me suis fait des amis ici. C’est une région avec laquelle j’ai un sentiment d’appartenance, ce qui n’est pas le cas pour d’autres», nous confie-t-il.
La semaine dernière, il a remporté un disque d’or pour avoir déjà vendu 40 000 exemplaires de son 6e et plus récent album, Fabriquer l’aube. «Je savais que ça s’en venait en voyant les ventes, mais j’ai été surpris que ça arrive maintenant. Je pensais devoir attendre à l’automne», souligne-t-il.
Et même s’il poursuit l’écriture, impossible de savoir si nous aurons droit à un autre opus signé Vallières, en 2016. «J’ai décidé de ne pas me faire de plan pour l’automne. C’est un gros point d’interrogation. J’aimerais ça faire un album, mais je veux que ce soit la meilleure qualité possible. Avec les horaires et toute la promotion, la fatigue s’accumule aussi», précise l’auteur-compositeur-interprète.
L’EXPÉRIENCE LA VOIX
Ce soir, lors de la finale de l’émission La Voix, Vincent Vallières aura certainement un parti pris pour la finaliste Angelike Falbo. Un penchant justifié, puisqu’elle interprétera sa composition, spécialement conçue pour la jeune prodige de 16 ans. «C’était un beau défi, il fallait que je compose une chanson qui la représente. Je l’ai vu cheminer; c’est une battante et elle travaille fort. C’est quelqu’un qui a une belle grandeur, une vraie artiste en devenir», pense-t-il.
Ayant lui-même commencé à composer dès l’âge de 15 ans, Vincent Vallières ignore s’il aurait tenté sa chance pour une émission de ce genre, à l’époque.
« Star Académie ou La Voix, ça n’existait pas. C’est impossible pour moi de répondre à ça avec le chemin que j’ai fait. Ce que je peux dire, c’est que je suis plus un fabricant de matière première qu’un chanteur à voix».