Résilience et persévérance
PHILADELPHIE | D’entrée de jeu, Dave Cameron a tenu à rendre hommage à un de ses adjoints, Mark Reeds.
«Il a été l’un des grands artisans de nos récents succès, a indiqué l’entraîneur en chef des Sénateurs. Il livre actuellement la bataille de sa vie. Il n’est pas ici et il nous manque beaucoup.»
Reeds, âgé de 55 ans, combat un cancer (comme d’ailleurs le directeur général de l’équipe, Bryan Murray) et il a dû quitter l’entourage de l’équipe en février.
«Nous avons une pensée pour lui, a-t-il poursuivi. Il mérite beaucoup de crédit.»
Satisfait, évidemment, de la tournure des événements, Cameron a indiqué [faut-il le croire?] qu’il «n’ouvrirait pas son ordinateur pour le reste de la journée et qu’il ne regarderait pas un match de hockey à son arrivée à Ottawa en soirée.»
RÉCOMPENSE
Cameron a été élogieux envers ses joueurs. «Ils ont travaillé sans se plaindre, sachant que la pente était abrupte à remonter. Mais ils ont réussi, a-t-il expliqué. Jamais, ils n’ont montré un excès de confiance. Ils ont joué de la bonne façon et ils ont été récompensés.»
Mais cette dernière victoire en saison régulière n’a pas été de tout repos et Cameron est le premier à le reconnaître.
«Nous avons été chancelants en début de rencontre, mais on a tenu le coup, fort heureusement, a-t-il renchéri. Pour réussir dans cette ligue, il faut faire preuve de résilience et de persévérance.
«Il a fallu travailler sans relâche et c’est ce que les joueurs ont fait. On a trouvé différentes façons de gagner des matchs.
«Nous avons été vulnérables dans notre zone, surtout en première période, mais, en contrepartie, on leur a accordé très peu de possibilités de marquer des buts.»
ET MAINTENANT LE CANADIEN!
Quand les Sénateurs ont quitté Philadelphie en fin de journée hier, l’identité de leurs adversaires en première ronde n’était pas connu.
«Peu importe notre rival, on a prouvé que nous pouvions tenir tête aux meilleures équipes, indiqué Pageau. On croit en nos chances, mais on sait bien qu’en séries éliminatoires, c’est complètement différent.»
Et si c’était le Tricolore justement, lui a-t-on demandé ?
« Ce serait très captivant, a rétorqué Pageau. Ça mettrait beaucoup d’ambiance.»
L’attaquant des Sénateurs voit certes d’un bon oeil cette série, la seule qui opposera deux canadiennes, puis qu’ils’ était bien amusé aux dépens du CH lors de la première ronde opposant les deux équipes au printemps de 2013.
«Que se soit le Canadien ou toute autres équipe, on sera prêt fournir l’effort nécessaire, a renchéri Alex Chiasson. Mais ce n’est pas moi qui va se plaindre de jouer contre le Canadien.
«On va tout donner, comme on l’a prouvé au cours des dernières semaines.»