D’invisible à superstar à 17 ans
Laurence Jalbert ChristineChr MichaudMic
Miss Malaise, premier tome d’une série qui a remporté un succès fameux aux États-unis, va vite faire la conquête des ados québécois. On y découvre les aventures désopilantes de Mackenzie, une jeune fille de 17 ans qui fait tout pour passer inaperçue. Mais c’est bien le contraire qui lui arrive et Marni Bates se fait un plaisir de tout raconter!
Mackenzie se qualifie elle-même d’asociale. Elle se concentre sur ses études et ses deux amis, Jane et Corey et fait de son mieux pour éviter les gaffes, chose qu’elle sait très bien faire. Un jour, un incident mettant en scène le joueur de football le plus populaire de l’école survient.
Il y avait bien sûr des témoins. La vidéo se retrouve sur Youtube, puis sur le vidéoclip du groupe rock de l’heure. Autant dire que la vie de Mackenzie change du tout au tout... même Ellen Degeneres s’en mêle. Logan aidera Mackenzie à traverser tout cela.
DRÔLE D’ÉTAT D’ESPRIT
«Je venais d’écrire mon autobiographie quand j’ai commencé Miss Malaise. J’étais dans un drôle d’état d’esprit parce que je venais de partager quelque chose qui m’était très personnel. J’avais parlé d’un trouble obsessif compulsif», dit Marni, qui habite à Portland, en Oregon. «Jeme suis demandé comment j’aurais réagi si j’étais encore à l’école secondaire et que mon moment le plus embarrassant était devenu viral. C’est comme ça que j’ai écrit Miss Malaise. »
«J’ai l’habitude des situations embarrassantes, je fais ça régulièrement, mais c’est toujours resté à petite échelle. Mes amis pourront m’en reparler encore pendant des années, mais rien de tel que Mackenzie», avoue-t-elle.
Marni partage plusieurs traits de personnalité avec Mackenzie, son héroïne. «Je pense que chacun de mes personnages a un peu de moi... Mackenzie et moi, nous adorons le rollerblade, nous sommes des cracks en histoire, et nous avons tendance à babiller quand nous s o mmes ne r ve us e s . El leaun grand coeur et ferait tout pour ses amis. Elle ne sait pas toujours comment réagir dans certaines situations, mais fait de son mieux. Nous avons tout ça en commun.»
ÊTRE POPULAIRE OU NON
Être populaire et ne pas l’être est toujours d’actualité dans les écoles. «Ce qui est drôle, c’est que j’étais une vraie geek à l’école secondaire. Je ne faisais pas partie des gens populaires. Mais j’avais mon groupe d’amis qui étaient comme moi et ça me suffisait. C’est d’ailleurs ce qui permet à Mackenzie de traverser les épreuves quise présen-tent.»
«C’est facile de regarder les jeunes filles qui sont populaires et de se dire qu’elles doivent être heureuses de leur vie. Elles ont tout: elles arrivent à l’école radieuses, elles sont populaires, elles s avent comment parler aux garçons. Co mme si o n le u r ava i t parlé des secrets pour être super et que j’étais passée à côté.»
Mais ce n’est pas vrai. «Tous les gens vivent des moments où ils se sentent bizarres et inconfortables. Certaines personnes sont mei lleures qued’autres pour cacher leur vulnérabilité à l’école secondaire. C’était du matériel très agréable pour moi, comme romancière.»