Le SPVQ amasse de la preuve
Le Journal a questionné le policier à la retraite Jean-françois Brochu sur le travail d’enquête auquel s’affaire le Service de police de la ville de Québec dans le dossier de la mort de Chantal Demers.
Victor Poirier doit revenir en Cour Aujourd’hui pour son enquête sur remise en liberté. Si d’autres Accusations devaient être déposées, pourraient-elles l’être Aujourd’hui?
Ça peut être plus long pour deux raisons. D’abord, est-ce que le matelas recherché est une pièce essentielle de l’enquête? Aussi, il y a des délais pour les résultats D’ADN. Au mieux, ça peut prendre trois ou quatre jours, mais souvent on parle de 7 à 14 jours. [...] Les policiers de Québec ont arrêté M. Poirier (NDLR: pour voies de fait avec lésions) parce qu’ils avaient de bonnes raisons de le faire, mais il faut être patient et attendre le dépôt de la preuve devant les tribunaux avant de s’avancer plus à fond.
Le matelas recherché, pourrait-il être la Clé de l’enquête?
Pas nécessairement la clé, mais certainement un élément important. La raison pour laquelle les policiers recherchent le matelas, c’est possiblement pour établir la possible pré- sence de substances humaines ou de liquides corporels qui pourraient avoir appartenu à Mme Demers.
À quoi s’affairent maintenant les enquêteurs?
Les policiers travaillent à amasser de la preuve technique. Une analyse très exhaustive de la scène où le corps a été retrouvé a dû être faite, et le travail d’autopsie est également très important. On ne sait pas ce que la police a aussi pu trouver lors de perquisitions. […] Il faut garder l’esprit ouvert sur ce que les policiers savent et sur ce que les analyses génétiques vont révéler.