Dany Placard revient dans la région
L’artiste se produira au Café du clocher d’alma
En acceptant de jouer dans le film musical de Jean-marc E. Roy et de Philippe David Gagné, Dany Placard était loin de se douter que le public français allait visionner sa performance lors de la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes.
Dany Placard a été pressenti en 2011 par les deux réalisateurs saguenéens Jean-marc E. Roy et Philippe David Gagné. Tous deux souhaitaient que le chanteur incarne un personnage dans leur court métrage, Bleu tonnerre.
«Quand j’ai lu le scénario, j’ai compris qu’ils me donnaient le premier rôle! J’ai travaillé la musique pendant cinq jours, mais je me disais qu’on n’allait jamais le faire», indique-t-il.
Et, pourtant, quatre ans plus tard, les deux réalisateurs se trouvent à Cannes présentement, grâce à ce projet.
«Je suis vraiment content pour eux. Moi, mon travail est fait, alors je passe à autre chose. Mais eux, c’est en ce moment qu’ils le vivent à fond», souligne l’auteur-compositeur-interprète.
Y a-t-il donc une possibilité de le revoir à l’écran, un jour? «J’ai bien aimé ça, mais je ne veux pas retourner mon chapeau de bord. On verra.»
N’empêche que sa voix en aura charmé et surpris plus d’un lors de la dernière édition du festival Regard sur le court métrage à Saguenay.
EN TOURNÉE
Dany Placard se produira au Café du clocher d’alma, ce soir, pour présenter des compositions tirées de son plus récent album, Santa Maria. Des chansons francophones faciles d’écoute qui nous font à coup sûr taper du pied.
«Je ne veux pas faire brailler le monde, je veux les faire danser. Quand je fai s mes spectacles, le monde s e lève», affirme l’auteur-compositeur-interprète.
Sur le plan des textes, contrairement à son précédent album paru en 2012, Démon vert, l’artiste a choisi de moins parler à la première personne. « Démon vert était une introspection dans ma vie. Je parlais de mes enfants, de ma femme», précise-t-il.