« Un moment très émouvant »
Jonathan Audy-marchessault fier de son baptême en séries
Jonathan Audy-marchessault aura longuement patienté pour son baptême du feu dans les séries de la LNH, mais l’attente en aura valu la chandelle. Élimination du Canadien et accession du Lightning à la finale de l’est, qui dit mieux?
«C’est sûr que c’est une très belle expérience. Je suis fier d’avoir fait ma place sur l’alignement d’une si bonne équipe en séries. Battre un gros club comme le Canadien, avec un grand gardien comme Carey Price, c’est quelque chose de bien spécial.
«Ma femme et mon petit gars ont regardé le match avec mon chandail sur le dos. C’est un moment très émouvant pour notre petite famille», a confié l’ancien des Remparts, hier soir, au Journal.
Celui que ses coéquipiers à Québec surnommaient «Bebitte» a fait bonne impression en obtenant 11 min 15 s de glace lors de ses 19 présences, décochant un tir au but. L’entraîneur-chef Jon Cooper, qui l’a notamment préféré à Jonathan Drouin, a d’ailleurs salué son implication.
«C’est toujours le fun d’avoir la confiance de ton entraîneur et il est justement venu me voir après le match pour me dire qu’il a aimé ce qu’il a vu. Il m’a dit de continuer de me tenir prêt. L’état de santé de Ryan Callahan va décider de la suite des choses pour moi», a indiqué le joueur natif de Cap-rouge.
L’ORGANISATION AVANT TOUT
Évidemment, Audy-marchessault a savouré le fait d’éliminer le Canadien, «une équipe que je suivais beaucoup quand j’étais jeune», a-t-il spécifié. Toutefois, le triomphe de son équipe a supplanté son plaisir personnel.
«C’est encore plus agréable de jouer ton premier match de séries en carrière contre eux, mais avanttoute chose, c’était une grosse victoire pour l’organisation du Lightning. C’est surtout ça qui m’importe», a-t-il assuré.
FAIRE SA PLACE
Maintenant, le plus grand souhait du petit attaquant serait de coller dans le grand circuit. À ce jour, il a pris part à quatre matchs en saison régulière dans la LNH et à un en séries, mais il n’a jamais eu l’occasion d’en disputer plus de deux de suite.
«Quand ça fait quatre ans que tu connais de bonnes saisons dans la Ligue américaine, tu espères de monter en haut, mais je n’ai que 24 ans et les joueurs ne percent pas tous à 20 ou 22 ans. Je suis satisfait d’avoir eu cette opportunité en séries et de l’avoir saisie.»