La capitale est une ville de hockey extraordinaire, a exprimé le premier ministre du Canada
«Il n’y a pas de meilleur endroit» que Québec pour accueillir une équipe de l’expansion de la Ligue nationale, croit le premier ministre du Canada.
Stephen Harper s’est clairement positionné hier en faveur de Québec pour l’obtention d’une équipe de l’expansion de la Ligue nationale de hockey.
Même s’il considère qu’il s’agit d’une «affaire privée», le premier ministre y a quand même mis son grain de sel. «Je suis un grand fan et je ne ferai pas de commentaires sur des propositions individuelles. Mais à mon avis, il n’y a pas de meilleur endroit pour une équipe de la Ligue nationale que cette ville, Québec», a-t-il exprimé.
Questionné à savoir s’il craignait que les gens de la grande région de Toronto qui souhaitent aussi une équipe soient jaloux de son appui à Québec, M. Harper a répliqué que l ’ Ontario a déjà deux équipes. «On a besoin de deux équipes au Québec.»
LABEAUME RAVI
La déclaration du PM en a réjoui plusieurs. Le maire de Québec, Régis Labeaume, au premier plan. «C’est toujours bon pour Québec. (...) Je suis heureux aujourd’hui qu’on ait un amphithéâtre de bâti. Ce matin, en prenant mon café, je me demandais comment on se sentirait à Québec si on apprenait qu’il y a un processus d’expansion de démarré et qu’on n’ait pas d’amphithéâtre.»
Pour l’architecte qui a conçu l’édifice, François Moreau, «c’est une nouvelle extraordinaire pour Québec. On l’attendait depuis très longtemps. (...) Je pense qu’on a un produit de qualité qui est remarqué et remarquable. Je crois que la Ligue nationale ne peut pas passer à côté d’une occasion comme on a à Québec.»
CONTINUER D’Y CROIRE
Le ministre responsable de la Capitale-nationale, Sam Hamad, y a vu une «ouverture encourageante pour la suite des choses. Il n’est pas surprenant de voir Québec faire partie des rares villes capables d’accueillir une équipe de la Ligue nationale. Le nouvel amphithéâtre est d’ailleurs la meilleure preuve du sérieux de ce projet, du projet de retour des Nordiques, bien sûr. Nous pouvons continuer à y croire!»
Le candidat conservateur dans Louis-saintLaurent et ancien député provincial Gérard Deltell était heureux de la prise de position de son chef. «Il partage ma vision et celle de tous les gens de Québec. (…) À Québec, maintenant, on a les outils pour postuler.»
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