376 millions $ expédiés aux travailleurs de la construction
151 000 chèques de vacances émis, une baisse de près de 3 %
Près de 150 000 chèques de vacances totalisant près de 376 M$ ont été expédiés aux travailleurs de la construction. Il s’agit d’une baisse de 2,8 % de la valeur versée en 2014.
Bien qu’ils soient heureux de prendre la route des vacances, les travailleurs de la construction sont moins nombreux cette année à prendre le large.
La Commission de la construction du Québec (CCQ) a trans mis 151 415 chèques de vacances aux travailleurs le 22 juin dernier, ce qui représente 4 352 chèques de moins qu’en 2014 pour l’ensemble de la province.
La valeur des chèques, qui atteint 376 M$ en 2015, est aussi mo indre puisqu’elle s’élevait à 387 M$ en 2014.
«Les chèques de vacances représentent les heures travaillées entre juin et décembre 2014 qui a été une année de recul», a expliqué Simon-pierre Pouliot, porte-parole de la CCQ.
LE RECUL SE POURSUIT
Le recula morcé après 2012, qui marque une année record, s’est poursuivi l’année dernière et tout indique, selon M. Pouliot, que le scénario se répétera en 2015.
«Le fléchissement n’est pas dramatique à l’échelle du Québec parce qu’on parle de volume qui oscille encore tout près de 150 millions d’heures. On est très loin du 80 millions qu’on a connu dans les années 1990», a-t-il dit.
À Québec et dans la métropole, le nombre de chèques émis a diminué de 3,2 % et 4,3 % respectivement. Le secteur résidentiel est plus touché par la diminution des heures travaillées.
«On se rend compte que les grands projets en général ont tendance à se réaliser moins vite», a ajouté M. Pouliot.
5 % MOINS D’HEURES TRAVAILLÉES
Le ralentissement dans la construction s’est poursuivi pour la première moitié de l’année 2015, un phénomène accentué par le rude hiver et le printemps tardif.
«Au Saguenay, on a un recul d’environ 35 % d’heures travaillées.
C’est 29 % de moins sur la Côte-nord et 67 % de moins du côté de la Baie-james», a-t-il poursuivi.
À l’échelle du Québec, la diminution du nombre d’heures travaillées depuis le début de l’année est moins dramatique puisqu’elle s’élève autour de 5 %.