Le mise sur un défenseur offensif
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SUNRISE | Les dés étaient jetés depuis longtemps pour Connor Mcdavid et Jack Eichel. Les deux jeunes hommes ne sont donc pas tombés de leur chaise en entendant les Oilers d’edmonton et les Sabres de Buffalo les appeler au podium.
Vêtu du chandail orangé des représentants de la capitale albertaine, Mcdavid s’est présenté devant les médias le sourire fendu jusqu’aux oreilles.
«C’est un excellent moment pour être un Oiler», a-t-il lancé, en prenant place sur le podium.
La jeune vedette des Otters d’erie n’est pas sans savoir que sa nouvelle équipe n’a pas participé aux séries depuis leur présence en finale de la Coupe Stanley en 2006.
Mais la mise en place d’une nouvelle organisation, la construction d’un nouve lamphit héâ treet les nombreux jeunes joueurs qui composent cette formation permettent d’entrevoir une certaine lumière au bout du tunnel.
Gagner rapidement
Le discours a été similaire du côté d’eichel. La sensation de l’université de Boston est persuadée que les jours gris de l’organisation tirent à leur fin.
«Avec les transactions que M. Murray a faites depuis hier, cela démontre que l’équipe désire retrouver le chemin de la victoire rapidement. C’est très positif. Je suis une pièce de ce casse-tête», a fait remarquer l’athlète de 18 ans.
Devenu la première recrue depuis Paul Kariya en 1993 à remporter le trophée Hobey-baker, remis au meilleur joueur universitaire américain, Eichel a refusé de dire s’il se rapporterait aux Sabres dès l’automne prochain ou s’il poursuivrait son parcours universitaire.
«Une décision devrait être prise dans les prochains jours», a-t-il indiqué.
deux otters en trois
Troisième à grimper sur le podium, Dylan Strome n’a pas eu à attendre trop longtemps pour aller rejoindre son coéquipier des Otters sous les gradins.
«Je ne crois pas que ce soit arrivé très souvent que deux joueurs de la mê me équipe soient sélectionnés parmi les trois premiers. En plus d’être un coéquipier, Connor est l’un de mes meilleurs amis», a déclaré le premier choix des Coyotes de l’arizona.
«C’est tout à l’honneur de notre entraîneur. Sans lui, je n’aurais pas fait tout ce chemin et je ne serais pas ici devant vous en ce moment», a-t-il ajouté.
En devenant le troisième choix de cet encan, Strome a coiffé son frère que les Islanders avaient sélectionné au cinquième rang en 2011.