Le Journal de Quebec

Le BST tente d’en savoir plus

- VALÉRIE BIDÉGARÉ

Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) tente toujours de déterminer les circonstan­ces entourant l’écrasement du petit avion artisanal qui a coûté la vie à Bruno Martin.

Une équipe du BST s’est rendue sur les lieux de l’écrasement, vers 16 h, hier, afin de scruter à la loupe les moindres pièces de l’appareil ainsi que de passer la scène du drame au peigne fin.

«Si les facteurs contributi­fs sont bien connus et qu’on ne trouve rien de nouveau, on pourra déterminer les causes de l’accident, si- non, il y aura enquête pour approfondi­r et éventuelle­ment des recommanda­tions à la fin de celleci», a expliqué le porte-parole du BST, John Cottreau joint au téléphone par Le Journal.

UN « POSÉ-DÉCOLLÉ »

Ce dernier a d’ailleurs confirmé que l’appareil à bord duquel se trouvait Bruno Martin consistait en une «constructi­on amateur». «C’est lui qui l’a construit», a-t-il affirmé.

Juste avant que son appareil s’écrase, M. Martin effectuait une manoeuvre aéronautiq­ue bien connue des pilotes appelée le posé- décollé (touch-and-go).

«C’est une manoeuvre que les élèves font généraleme­nt dans le cadre de leur licence, mais même les gens qualifiés le font pour se tenir à jour, c’est une manoeuvre très normale», a indiqué Jean-marc Ledoux, enquêteur au BST.

Il venait à peine de décoller et n’avait parcouru qu’un seul tour de la piste rectangula­ire lorsque l’accident est survenu. S’agit-il d’un problème mécanique? Les autorités n’ont pas été en mesure de divulguer davantage d’informatio­ns.

— Avec la collaborat­ion de Frédérique Giguère, Agence QMI

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