Le chef du 9 Gang libéré malgré un risque de récidive «élevé»
Condamné à quatre ans de détention en décembre 2012, le chef du 9 Gang, Guillaume Ringuette, a été libéré d’office au deux tiers de sa peine même si les autorités évaluent son risque de récidive à «élevé».
«Officiellement reconnu comme un membre de deux gangs de rue de la région de Québec» par la Commission des libérations conditionnelles du Canada, Guillaume Ringuette a été libéré au cours des derniers jours.
Le criminel fiché comme le chef du 9 Gang qui oeuvre dans le secteur de Neuchâtel et de Val-bélair serait aussi membre du 187 selon les autorités.
Arrestation
À l’automne 2012, Ringuette avait été au centre de plusieurs transactions de pilules de méthamphétamine complétées avec un agent d’infiltration de la police. L’escouade régionale mixte (ERM Québec) avait ensuite procédé à l’arrestation de plusieurs membres de ce réseau.
En plus de plaider coupable à des accusations de trafic de stupéfiants, Ringuette avait reconnu sa culpabilité sur une série d’autres chefs d’accusation et condamné à quatre ans d’emprisonnement.
Libéré d’office
Après avoir purgé les deux tiers de sa peine, Ringuette était admissible à une libération d’office à la mi-juin. L’homme de 29 ans qui «nie» et «minimise» son implication dans le 9 Gang et le 187, a démontré peu de progrès derrière les barreaux, selon son équipe de gestion.
La commission évalue donc «le risque de récidive à élevé». Elle estime aussi que sa délinquance est «associée à une notion de choix [de vie]» et que la délinquance et la violence sont considérées par Ringuette comme «des solutions louables pour parvenir à ses fins».
Le membre de gang de rue sera donc soumis à une «liberté sous surveillance» jusqu’à l’expiration légale de sa peine, soit jusqu’à l’automne 2016.
L’homme, qui ne pourra se trouver dans les bars ni fréquenter des gens qui ont un casier judiciaire, compte reprendre ses études à sa sortie.