Toujours émerveillé
Martin Brodeur en apprend chaque jour sur son nouveau travail
SUNRISE | Bien qu’il ait joué dans la LNH pendant plus de 20 ans, Martin Brodeur continue d’en apprendre chaque jour dans ses nouvelles fonctions d’adjoint de Doug Armstrong, le directeur général des Blue de St. Louis.
Sa dernière découverte: tout le travail qu e font les dépisteur spour préparer le repêchage.
«Pendant cinq jours, nous avons tenu des réunions où chacun des dépisteurs dévoilait les résultats de son travail et de ses recherches», a raconté l’ancien gardien des Devils, rencontré sur le parquet du BB&T Center.
«On a fait la même chose au cours des quatre jours précédant le repêchage. Pendant ces quatre jours, nous étions continuellement en réunion, de 8 h à 16 h. Une chance que ces gars-là ne sont pas payés à l’heure!»
Ce n’était pas la première fois que Brodeur participait à une séance de sélection. En 2013, il avait pris place à la table des Devils pour réclamer son fils Anthony lors du 7e et dernier tour. Un rôle honorifique pour celui qui a rendu de si fiers services à Lou Lamoriello et à son organisation.
«Cette fois, c’était totalement différent. J’ai participé à tout le processus», a indiqué Brodeur.
PLAISIR FOU
L’un de ses principaux mandats a été de rencontrer les jeunes gardiens que l’organisation avait dans sa ligne de mire. Les Blues n’en ont finalement sélectionné qu’un seul (Luke Opilka, au 5e tour). Ce qui n’a pas empêché le recordman des jeux blancs d’avoir un plaisir fou.
«J’ai eu la chance de revivre ce que j’avais vécu, à l’inverse, en 1990. Ce n’est jamais facile pour eux, mais ce sont des rencontres très intéressantes. J’ai eu du fun en tabarnouche», a-t-il lancé, tout sourire.
Un plaisir qui s’est poursuivi lors de la séance de sélection, même si son rôle était alors davantage un rôle de soutien.
«Doug [Armstrong] et moi, nous étions surtout là en cas de discussion à propos de joueurs jouant déjà dans la LNH. Sinon, nous avons laissé la place aux dépisteurs. Ils ont travaillé tellement for t ! Il sont dressédes listes, ils ont changé des listes, ils ont jeté des listes. C’était leur week-end.»
L’avenir dira si c’en fut un bon...