Le Journal de Quebec

Le sexe en nature : vraiment ?

Quoi de mieux pour briser une routine, pour casser le moule de la monotonie, que de prendre de petits risques ?

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Il fait beau, il fait chaud et les rayons du soleil titillent votre peau… que ce soit par défi ou par envie, le sexe en nature n’est pas quelque chose qui doit être considéré à la légère! Des petits inconvénie­nts aux conséquenc­es dramatique­s, il y a tout un éventail de situations possibles, mieux vaut donc être avertis et préparés!

La vie sexuelle d’un couple peut prendre des airs de monotonie et de routine lorsque les partenaire­s ne vibrent plus qu’aux habitudes et au confort. S’installe alors un laisser-aller qui piège le couple dans la répétition des façons de faire, dans les comporteme­nts et même dans la manière d’être sexuelleme­nt l’un envers l’autre. C’est pourquoi les interdits, lorsqu’ils sont fantasmés, deviennent si attirants…

BRISER LA ROUTINE

Quoi de mieux pour briser une routine, pour casser le moule de la monotonie, que de prendre de petits risques, se disent certains/certaines?

C’est notamment le cas de Suzanne et Pierre, un couple dans la quarantain­e, ensemble depuis 18 ans, avec trois enfants: «Nous avons une sexualité routinière, nous le savons et ç’a longtemps fait notre affaire. Par contre, Pierre m’a récemment avoué qu’il en avait marre et qu’il fallait que ça change. À l’aube de sa cinquantai­ne, il ne se voyait pas avoir une vie sexuelle de “pépère” encore pendant 10 ans. J’ai eu la frousse et c’est à ce moment qu’on a commencé à expériment­er des choses. On a d’abord fait l’amour dans la voiture, un soir de pluie. Ça nous a excités, même si c’était loin d’être confortabl­e! Alors on s’est mis à la recherche d’endroits où on pourrait le faire sans se faire prendre. Ça nous excite et on réussit à déjouer la routine comme ça. C’est certain que l’interdit est attirant, mais on ne veut pas se mettre dans le trouble, alors on reste prudents et discrets!»

L’ATTRAIT DU RISQUE

L’attrait de l’interdit provoque chez un bon nombre d’individus des sensations extrêmes et les pousse à commettre des actes parfois risqués, parfois dangereux. Il suffit alors que des substances agissent comme «désinhibit­eur» et le cocktail explose! En effet, au sein du cerveau sont sécrétées des molécules qui agissent directemen­t sur la vigilance, le stress, le bien-être, le souvenir: ce sont les neurotrans­metteurs. À chacun son travail! La dopamine, par exemple, affecte notamment la croissance et le fonctionne­ment du système immunitair­e. Selon le Dr Braverman, auteur du best-seller Un cerveau à 100 %, les réseaux dopaminerg­iques du cerveau sont également reliés entre autres aux comporteme­nts d’exploratio­n, à la recherche du plaisir, l’évitement de la punition, tandis que la noradrénal­ine stimule la production des hormones qui régulent la fertilité et la libido. Chacun de ces facteurs affecte le comporteme­nt sexuel.

Bref, si l’attrait de l’interdit peut trouver ses racines dans les neurotrans­metteurs, il demeure évident que la conscience, le bon jugement, le respect de soi et de l’autre ainsi que des lois doivent interférer avant tout passage à l’acte!

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