Le Journal de Quebec

Kassian : un troisième départ

À 24 ans seulement et à l’aube de sa cinquième saison, Zack Kassian découvrira déjà sa troisième ville dans la LNH. Après un court passage avec les Sabres de Buffalo et un autre d’un peu plus de trois ans avec les Canucks de Vancouver, le gros ailier droi

- Jean-françois Chaumont Jfchaumont­jdm jean-francois.chaumont@quebecorme­dia.com

«Je crois vraiment que le Canadien est un bon environnem­ent pour moi, a dit Kassian lors de son premier contact avec les médias montréalai­s. Au bout du compte, personne ne veut être échangé deux fois. Mais c’est une courbe d’apprentiss­age. Je veux vraiment faire de Montréal ma maison.»

«Vous savez quoi? Je ne peux pas être plus heureux, a-t-il poursuivi. Je me joins à l’une des six équipes originales. Le Canadien a les meilleurs partisans de la LNH, j’ai toujours aimé venir jouer à Montréal. Je me trouve chanceux.»

Pour conquérir le coeur de ses nouveaux fidèles, mais aussi celui de Michel Therrien, Kassian s’attaquera à sa plus grande faiblesse, son manque de constance.

«Comme jeune joueur, c’est difficile d’offrir un rendement constant, s’est-il défendu. Il s’agit de la meilleure ligue du monde. Tu dois te présenter tous les soirs. Mai s je crois avoir gagné en maturité depuis quelques années. Je m’attends à m’améliorer sur cet aspect cette saison.»

Avec les Canucks, Kassian se retrouvait la majorité du temps dans un rôle d’ailier droit au sein d’un troisième ou quatrième trio. Il a fait quelques apparition­s avec les jumeaux Daniel et Henrik Sedin sans toutefois ne jamais y gagner un poste permanent.

UN MÉLANGE DES DEUX

En conférence de presse la veille à Vancouver, Jim Benning n’a pas caché son impatience envers Kassian en dressant le portrait d’un joueur qui ne travaillai­t pas assez fort.

«J’ai vécu une dernière saison difficile avec les Canucks, a dit l’ontarien. Je m’étais blessé au dos en plus de me casser un doigt. Je suis mainte- nant en bonne santé et je suis heureux de ce nouveau défi. Je ne me suis jamais senti aussi bien.»

À 6 pi 3 po et 214 lb, Kassian a les outils physiques pour devenir un attaquant de puissance. Aux dires d’alex Burrows, il a le potentiel pour répondre un jour à ce critère, mais il priorise en ce moment trop la finesse avant la robustesse.

«Je suis un peu des deux, a répliqué Kassian de son domicile de Muskoka, en Ontario. Je peux être robuste et je peux marquer, j’aime réussir des jeux. À mon mieux, je peux faire les deux. Quand je suis au sommet de mon jeu, c’est ce que je peux apporter. Si je trouve la constance, je pourrai le faire.»

UN CANDIDAT AU « TOP SIX »

Marc Bergevin n’a pas fermé la porte à l’idée de lui trouver une place au sein des deux premiers trios. Kassian, quant à lui, a joué de prudence à ce sujet.

«Le Canadien a une bonne équipe avec de la profondeur, a-t-il soulig né . Peu importe ce que je peux faire pour aider l’équipe à gagner, je suis heureux. Les équipes gagnantes, ces temps-ci, roulent leurs quatre trios.»

« JE VEUX VRAIMENT FAIRE DE MONTRÉAL MA MAISON »

– Zack Kassian

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