Le Journal de Quebec

L’UPAC n’aura pas accès au corps avant demain

- JEAN-FRANÇOIS CLOUTIER

Les deux enquêteurs dépêchés vendredi au Panama par l’unité permanente anticorrup­tion (UPAC) ne pourront pas voir la dépouille du Dr Arthur Porter avant demain en raison de «formalités administra­tives» nébuleuses.

«Il n’y a rien de normal dans ce dossier», nous a dit hier la porte-parole de L’UPAC, Anne-frédérick Laurence. «On nous dit qu’il y a des formalités administra­tives à terminer, c’est pour ça qu’on n’a pas accès au corps», a-t-elle dit.

La porte-parole de L’UPAC a indiqué hier à notre Bureau d’enquête que les enquêteurs québécois n’avaient toujours pas été en mesure de confirmer hors de tout doute le décès du célèbre docteur, deux jours après avoir quitté Montréal pour le Panama.

«Il ne s’est rien passé aujourd’hui. Ça n’ira pas avant lundi (avant qu’on puisse voir le corps)», a-telle dit.

Mme Laurence n’a pas non plus été en mesure de dire quelles étaient les formalités administra­tives qui retardaien­t les procédures.

«Les enquêteurs (de L’UPAC) travaillen­t là-dessus pour être à la satisfacti­on des autorités panaméenne­s», s’est-elle bornée à dire, précisant que les enquêteurs étaient en contact avec les autorités locales.

PAS INCINÉRÉ

Malgré ces délais, L’UPAC a dit avoir bon espoir de pouvoir vérifier bientôt l’authentici­té du décès du Dr Porter. L’UPAC a aussi confirmé hier les informatio­ns dévoilées par Le Journal selon lesquelles le corps d’arthur Porter avait été déplacé vendredi de la morgue de l’institut oncologiqu­e de Panama à la morgue judiciaire.

Selon le journalist­e Victor Alejandro Mojica Paez, avec qui le Bureau d’enquête s’est entretenu hier, le corps d’arthur Porter est toujours à la morgue judiciaire et ne sera pas incinéré ce week-end, contrairem­ent à ce que laissaient croire les rumeurs.

Dans une entrevue qu’il a réalisée avec une infirmière à l’institut oncologiqu­e où serait décédé Porter, celle-ci a dit que le docteur était mort très seul. Personne d’autre que les gardes le surveillan­t n’était présent à son décès.

Porter serait mort sur le lit 26 b dans une chambre réservée à des patients en phase terminale. L’infirmière a dit qu’il était décédé d’une hémorragie interne qui est devenue apparente seulement sur son visage.

Elle a dit aussi se souvenir du Dr Porter comme d’une personne «merveilleu­se».

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Décédé
ARTHUR PORTER Décédé

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