Me Jean-pierre Ménard interpelle la Ville de Québec
Le cabinet de Me Jean-pierre Ménard demande à la Ville de Québec de reconsidérer l’exclusion d’un jeune garçon handicapé du camp estival du Centre des loisirs Saint-sacrement.
«On demande à la Ville de refaire ses devoirs et de réévaluer le cas. La Ville prend la mauvaise approche en disant d’emblée que ce jeune garçon n’est pas apte à participer à ce camp de jour», formule Me Ménard, qui appuie la mère du garçonnet dans ses démarches afin que son fils soit intégré à ce camp régulier.
La Ville devrait recevoir une lettre en ce sens, demain. Âgé de huit ans, Lwanzo a fréquenté le camp de jour du Centre des loisirs Saint-sacrement au cours des trois étés précédents.
Lorsque Christiane Dupuis a voulu réinscrire son fils à ce camp, cette année, elle s’est butée à un refus catégorique qu’elle s’explique mal. Selon les témoignages recueillis par Le Journal, Lwanzo s’est bien intégré à ce camp, malgré son handicap physique important.
Raisons de sécurité
La Ville invoque des raisons de sécurité, de même que la nécessité d’embaucher deux accompagnateurs pour assister l’enfant qui souffre d’une double hémiparésie spastique, un déficit de la force musculaire.
«Quelqu’un s’est offert pour payer les coûts de ces accompagnateurs, au besoin. Ce camp permet à ce jeune garçon de socialiser. Il y a certainement moyen de trouver une solution. Ce ne serait pas acceptable de le priver de cette opportunité. Il ne faut pas baisser les bras», estime Me Ménard.
Il se dit prêt à «considérer d’autres options», si la Ville ne répond pas favorablement à sa demande.