Le bal du 14 juillet sera ouvert au grand public
Pour la première fois de son histoire, le consulat général de France à Québec a décidé d’ouvrir au public ses célébrations de la fête nationale française, ce 14 juillet.
Quelque 1000 billets sont déjà en vente, au coût de 20 dollars chacun, sur le site internet du consulat général. Envi ro n 200 billets ont déjà trouvé preneurs.
Un bal sera organisé au rez-de-chaussée du 500, Grande Allée Est, non loin de l’hôtel Le Concorde. Le consulat général emménagera d’ailleurs au 11e étage de cette adresse à partir du mois d’octobre.
«DJ, bouchées, cadeaux, breuvages, alcoolisés ou non, seront offerts. En bref, le traditionnel bal français dans l’un des édifices les plus modernes de la Grande Allée et beaucoup de plaisir en perspective», s’enthousiasme le site web du consulat.
Nicolas Chibaeff, consul général de France à Québec, s’est félicité de cette «formule innovante» qui permet d’associer diverses associations françaises. «Le prix d’accès est modéré et tout le monde est le bienvenu, a-t-il insisté. Le fil conducteur du bal sera la chanson française. Les gens pourront aller ensuite tout juste à côté, sur les plaines d’abraham, pour le spectacle de Patrick Bruel dans le cadre du Festival d’été.»
Une réception accessible uniquement sur invitation ainsi qu’ une visite depresse devraient précéder lebal du 14 juillet.
LE CONSULAT DU 21e SIÈCLE
M. Chibaeff s’est également réjoui de pouvoir bientôt présenter «le consulat du 21e siècle» qui ne ressemblera en rien aux anciens locaux «pittoresques, mais pas très fonctionnels», selon son expression.
Au cours des derniers mois, le consulat a vendu son local du 25, rue SaintLouis pour 2,75 millions de dollars. Le bâtiment historique du Vieux-québec, construit en 1648, est connu sous le nom de la Maison Kent. Il s’agit d’une des plus vieilles résidences de Québec.
Les acheteurs – l’entrepreneur de Beauce Gilbert Trudeau ainsi qu’un promoteur immobilier torontois – ont affirmé par le passé qu’il y aura une vocation commerciale et résidentielle à cet édifice patrimonial. Hier, Le Journal n’a pas réussi à joindre les nouveaux propriétaires.