Le Journal de Quebec

DES MAILLOTS QUI VOYAGENT

Lancée il y a cinq ans par une jeune passionnée de la culture du surf, la marque de maillots de bain June Swimwear séduit tranquille­ment le marché internatio­nal grâce aux réseaux sociaux.

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Originaire de Québec, Julie Morin-dumais est une mordue des voyages, elle qui a visité l’ouest canadien, l’ Australie et l’Amérique centrale en plus de faire une partie de ses études en Espagne. Au début de la vingtaine, elle s’installe à Montréal, où elle travaille comme contractue­lle dans l’événementi­el.

Alors qu’elle se retrouve sans contrat, elle se lance dans la couture, un art qu’elle maîtrise depuis qu’elle est gamine. «Je fais de la couture depuis que j’ai six ans. J’ai commencé à faire des maillots, juste pour le plaisir, à droite et à gauche et finalement, ça a grossi!» explique la jeune femme d’affaires et designer, aujourd’hui âgée de 32 ans.

Sans que cela soit vraiment prévu, June Swimwear voyait le jour. «Je n’ai pas parti ma compagnie en me disant que j’allais avoir une compagnie. À ce moment-là, je tripais surf, maillots. J’étais allée en Australie à 19 ans et j’avais été immergée dans la culture du surf. Ça me faisait triper», dit-elle.

ouisurf

Inspirée par ce mode de vie, elle conçoit des maillots de bain pour la femme active «qui bouge, mais qui souhaite le faire dans une tenue confortabl­e et magnifique». En voyage au Salvador, elle rencontre les gars de OuiSurf, qui font la promotion du surf et des voyages sur le web et sur la chaîne Évasion. S’ensuit une collaborat­ion entre les deux équipes.

«Depuis quatre ans, je sors une édition de maillots limitée, qui est inspirée de la série OuiSurf. C’est spécialeme­nt conçu pour surfer. Ma clientèle est fashion, mais elle veut bouger. Quand tu es dans la vague, tu veux que ça tienne! C’était de trouver l’équilibre dans tout ça», avance Julie.

Bootykini

Il y a trois ans, elle crée le «bootykini » , à la d e - mande d’une de ses ambassadri­ces de la marque (voir encadré). «Elle voulait une culotte qui rentre dans les fesses!» lance-telle en riant. Julie a travaillé sur différents modèles avant de trouver celui qu’elle commercial­ise aujourd’hui. Son ambassadri­ce a publié une photo du maillot sur les réseaux sociaux et une boutique lui en a commandé.

«L’acheteuse en voulait 50. J’ai cousu pendant toute une fin de semaine, j’ai livré tout ça le lundi. Le mardi, il n’y en avait plus, elle en voulait d’autres! Tout ça à cause d’u n e photo sur Instagram!», se souvient-elle.

40 Points de vente

June Swimwear compte à ce jour une quarantain­e de points de vente répartis au Québec, mais aussi en France et en Espagne. Son objectif pour l’année à venir? Faire connaître la marque à l’internatio­nal, grâce aux réseaux sociaux. Et c’est une Québéc oi s e , basée à Bali, qui gère le tout . «Ç a co mmence à porter fruit. Cet été, les commandes commencent à rentrer de partout dans le monde», se réjouit-elle.

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