Le Journal de Quebec

Huit jours avant le mariage !

Lily Wilder compte les jours: plus que huit avant son mariage à Key West avec Will, l’homme idéal qui fait rêver toutes ses copines, et même leurs mères et leurs grandmères. Mais le mariage représente la fidélité, et Lily est absolument incapable de résis

- MARIE-FRANCE BORNAIS

Lily ne veut pas renoncer à son fiancé, mais passe la semaine précédant son mariage à ingurgiter des cocktails et à s’envoyer en l’air avec qui lui chante. Que va-telle finalement décider?

Avocate dans un cabinet prestigieu­x de Manhattan, Elizabeth Kennedy signe un premier roman très drôle, pimenté à souhait, avec Je le veux. «J’avais l’idée d’écrire à propos d’un mariage à Key West parce que c’est là que je me suis mariée», a-t-elle commenté en entrevue téléphoniq­ue, alors qu’elle se trouvait à Amsterdam pour une tournée de promotion.

«S’envoyer en l’air»

Plusieurs années plus tard, alors qu’elle travaillai­t sur un autre projet qui ne stimulait pas son imaginatio­n, elle a repensé à son premier projet. «La voix de Lily m’est apparue: pourquoi ne veut-elle pas se marier? Et la réponse était: parce qu’elle aime s’envoyer en l’air avec plusieurs partenaire­s! Et je me suis dit, c’est ça! J’ai écrit le premier chapitre et Lily était là. Je ne connaissai­s pas le fin mot de l’histoire, mais je savais ce que j’allais faire. Il s’agissait de la placer devant toutes sortes de situations et de la laisser aller!» Et Lily ne s’impose pas de restrictio­ns!

Ce personnage coloré et très démonstrat­if n’a que quelques points en commun avec Eliza Kennedy. «Il y a des similitude­s mineures: comme elle, j’étais avocate, donc je pouvais m’i n sp ir e r de mes connaissan­ces pour les références légales. Mais je ne sais pas d’où elle sort et je n’ai jamais travaillé avec une personne qui lui ressemble. Elle ne ressemble à aucune de mes amies.»

Eliza aime son côté fonceur. «C’est une qualité que j’aimerais avoir. Lily n’a pas honte de ce qu’elle fait ni de ce qu’elle ressent. Elle fait ce qu’elle veut. Bien des gens aimeraient être comme elle, et c’est ce qui la rend unique!»

En cours de route, Eliza Kennedy donne quelques indices à Lily, en lui faisant comprendre que, finalement, ce n’est peut-être pas la meilleure façon de se comporter... «mais ça ne l’empêche pas de faire ce qu’elle veut!»

«Lily a une capacité innée à faire ce qui lui chante, sans trop réfléchir, parfois car- rément sans réfléchir du tout... mais peutêtre qu’elle devrait toutefois!»

Questionne­ments

Et le beau Will, ce jeune homme vraiment gentil et sympa, qui aime Lily de tout son coeur, que pense-t-il? «Je voulais qu’il soit un genre d’homme idéal, celui qui est mignon, gentil, intelligen­t. Il n’est pas parfait, mais je voulais que Lily ait le meilleur homme possible pour qu’elle puisse faire face à s es choix.»

Ce qui fait que Lily se questionne sur le sexe, sur la monogamie, sur les liens du mariage. «Tout le monde doit bien se poser ces questions à un moment ou à un autre, mais ce n’est pas tout le monde qui le fait. Tout e st orienté vers le mariage comme tel et les célébratio­ns et peu sur ce qui se passera le jour suivant. Je pense qu’on n’ a pas les conversati­ons qu’on devrait avoir sur notre chemin de vie et le futur. Dans le livre, j’essaie de montrer que Lily n’a pas de filtre, mais est incapable de dire ce qu’elle veut vraiment à Will. Je pense que c’est très fréquent.» >> Eliza Kennedy, diplômée de la Faculté de droit d’harvard, a été l’assistante d’un juge fédéral avant de travailler dans un prestigieu­x cabinet de Manhattan.

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Je le veux Éditions Robert Laffont
493 pages
Eliza Kennedy Je le veux Éditions Robert Laffont 493 pages

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