La force du Saguenay-lac-st-jean
eblogueuse ∫ au Journal
L’élection de Sylvain Gaudreault comme chef intérimaire du Parti québécois place encore une fois le Saguenay-lac-st-jean en position de force à l’assemblée nationale. En effet, le gouvernement et l’opposition officielle sont, avec l’arrivée de Gaudreault, encore dirigés par des représentants du Royaume. Mais qu’y a-t-il dans l’air de cette région qui forme en série des leaders? Peut-on l’exporter?
Depuis les élections de 2014, il y aura eu un intermède à cette domination avec Pierre Karl Péladeau, des Laurentides. Une pause qui aura finalement duré moins longtemps que l’intérim de Stéphane Bédard.
SYLVAIN, LE BON JACK
Je suis allée plusieurs fois au Saguenay au cours des dernières semaines, notamment durant la dernière élection partielle. La popularité de Sylvain Gaudreault est telle que les citoyens n’ont que des bons mots pour le député de Jonquière. Plus populaire que le bien connu maire Tremblay, on chuchote que Sylvain aurait pu gagner haut la main une élection contre le maire en place.
Lors de la dernière course, il avait été tenté de se présenter en équipe avec l’une des candidates projetées: Véronique Hivon. Cette fois, il devra se ternir loin des débats et se concentrer sur son travail parlementaire. Avec un gouvernement qui, malgré les critiques, n’est nullement ébranlé dans les sondages, ce ne sera pas facile.
COURONNERA, COURONNERA PAS
Plusieurs chroniqueurs et d’anciens ministres et premier ministre appellent au couronnement dans la course au PQ. Ce serait une grave erreur. Se priver du débat, avec les nouvelles têtes en course, ne permettrait pas au parti de faire l’évaluation nécessaire de ses ressources et de ses forces. À quelques mois de son congrès, l’exécutif a proposé une course rapide et c’est une bonne idée. Cela permettra au prochain chef de faire ses propositions et d’influencer la plateforme, mais aussi d’écouter les demandes des citoyens et des membres.