Le nord de la frontière à l’oeil
NEW YORK | Kevin Abrams n’a pas oublié ses racines.
Natif de Toronto et diplômé de l’université Western, le directeur-gérant adjoint des Giants de New York invite de nombreux Canadiens depuis deux ans. «J’ai encore de bons amis dans le réseau universitaire et je tente de rester en contact, a raconté Abrams. Il y a toujours eu du bon football au Canada et il y a simplement plus de possibilités actuellement.»
« PARCE QU’ILS LE MÉRITENT »
Abrams assure qu’il ne fait pas une faveur à ses compatriotes.
«Ils sont ici parce qu’ils le méritent, assure-t-il. Nos entraîneurs adorent travailler avec les Canadiens. Ils sont humbles, travaillent fort et rivalisent. Je suis content qu’on puisse leur offrir une occasion de se comparer aux Américains. Comme c’est le cas pour la NCAA, on aimerait que les films des Canadiens soient tous disponibles au même endroit.»
«L’an dernier, quelques-uns ont très bien fait même si on ne leur a pas proposé de contrat, poursuit Abrams. Pas d’aussi près que j’aimerais faute de temps, mais on a tenté de continuer de les suivre dans la LCF. Cette année, quelques-uns étaient au-dessus des autres.»
Avant le minicamp, les Giants comptaient déjà le maximum de 90 joueurs sous contrat. «Si on avait trouvé quelques joueurs, on aurait pu leur offrir un contrat en en libérant le même nombre. Cette année, le camp des recrues était plus gros qu’on le souhaitait. Il faut éviter d’amener trop de joueurs parce que ça devient difficile de les évaluer et les joueurs ne vivent pas une bonne expérience. Tout le monde doit voir de l’action.»
REGARDER LES FILMS
Au terme de l’entraînement de vendredi, l’entraîneur-chef Ben Mcadoo nous avait répondu qu’on ne dit jamais non et qu’il devrait regarder les films avant d’évaluer les chances d’un Canadien d’obtenir un contrat.
Tous les billets des participants prévoyaient un retour à la maison, samedi. «C’était plus facile ainsi sur le plan logistique, a expliqué Abrams, qui assure que les dés n’étaient pas pipés. C’était plus facile de modifier un ou deux billets si on signait un contrat avec des agents libres plutôt que de tous les modifier.»