Le Journal de Quebec

Telles filles, telles mères !

4 plongeuses québécoise­s et leurs mamans partagent une belle complicité

- Alain Bergeron l Abergeronj­dq alain. bergeron @quebecorme­dia.com 418.683.1573 2284

On ne doit plus douter de l’ascendant qu’exercent sur la jeunesse les quatre plongeuses que le Québec surveiller­a aux Jeux olympiques de Rio. Leur complicité déteint même sur leurs mères!

«Il n’est pas rare qu’on s’organise une rencontre au restaurant entre nous. Nous aussi, on a souvent plein de choses à se dire», témoigne Sylvie Danis, à qui on associe vite le côté boute-en-train de Jennifer Abel.

« MERCI MAMAN »

À 100 jours de Rio, le lancement de la vidéo «Merci maman» de la société Procter & Gamble devenait un prétexte pour réunir quatre des athlètes les plus en vue des prochains Jeux et leurs mères. Dans un hôtel du centre-ville de Montréal, en ce midi de fin d’avril, Jennifer Abel, Pamela Ware, Roseline Filion et Meaghan Benfeito n’ont pas eu besoin de nous convaincre du lien fort qui les unit ou de celui qui les attache à leurs mamans.

«C’est dans des occasions comme celle-là qu’on réalise que l’apport des parents, et surtout des mères, n’est pas souligné assez souvent. Ça nous rappelle toute l’importance qu’elles prennent dans nos vies», dit simplement Benfeito.

«On a chacune une belle complicité avec notre mère. C’est une amie, aussi. C’est dommage que tous les athlètes n’aient pas cette chance. On est quatre filles ensemble qui avons nos mères derrière nous. C’est super important, pas seulement pour les athlètes que nous sommes, mais aussi en tant que jeunes femmes. Elles nous ont transmis des valeurs qui nous permettent de nous découvrir», exprime Abel.

TOUJOURS LA MÊME ÉCOUTE

Depuis que leurs filles sont gamines, les quatre mères se croisent aux abords des bassins de plongeon.

Par conséquent, une franche amitié s’est développée entre elles, un peu comme celle que partagent leurs enfants.

Quatre athlètes, deux génération­s: l’équation a donné des mailles tissées serré qui auront construit le parcours de quatre plongeuses de niveau mondial, de la piscine de leur quartier jusqu’aux Jeux olympiques. Ce large portrait de famille, toujours accroché au mur, a bien vieilli, sans altérer la bienveilla­nce maternelle précieuse dans l’euphorie comme dans les déceptions.

«Nos filles s’investisse­nt tellement dans leur sport qu’on le vit nous aussi avec elles. Ça fait en sorte que, dans leurs moments de découragem­ent, elles savent encore nous écouter», estime Margie Correia.

«On reste toujours leur petit enfant», rappelle sa fille Meaghan.

«Il y aura toujours du réconfort à aller chercher auprès d’elles. Ce sont les premières personnes qu’on appelle quand ça va mal et quand ça va bien aussi. Nos mères ont les mots pour faire une différence, parfois juste le regard qu’il faut pour nous aider à continuer quand ça va mal», ajoute Filion, sa partenaire en synchro à la plateforme.

À RIO

Les quatre mamans ont déjà leurs billets réservés au Centre aquatique Maria Lenk de Rio. Quatre athlètes, plus que d’autres, sentiront alors leur présence.

«On a chacune notre petit moment précieux lorsqu’on réussit, avoue Jennifer Abel. C’est notre maman la première qu’on voit se lever quand on regarde dans les estrades…»

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