Accusés injustement par une élue municipale
Deux citoyens d’une petite municipalité poursuivent une échevine pour 66 000 $ après que cette dernière eut, sans fondement, porté plainte contre eux pour harcèlement dans le cadre d’une chicane municipale.
À l’été 2013, René Bélanger et Jean-guy Nöel, respectivement policier et ingénieur à la retraite, s’impliquent comme citoyen de la petite localité de Notre-damedes-bois près de Lac-mégantic à propos d’un sentier de V.T.T. sur le territoire.
«pas crédible»
Dans le cadre de la controverse entourant ce sentier, Dany Mckay, une conseillère municipale, porte plainte contre les deux hommes pour introduction par effraction, intimidation et harcèlement.
Remis en liberté après leur arrestation à condition de ne plus se présenter à la salle du conseil municipal, les deux hommes y voient une façon de les exclure du débat concernant le sentier de V.T.T. Une prétention qui se confirme selon les plaignants lorsque ceux-ci sont acquittés de toutes les accusations et que la juge affirme que «Mme Mckay n’était pas crédible».
Les deux retraités en veulent également aux enquêteurs affirmant qu’ils ont procédé à leur arrestation sans vérification adéquate. Les enquêteurs «ont commis une faute lourde», est-il écrit dans la requête introductive d’instance. Ceux-ci exigent donc une somme totale de 66 000 $.