Neuf mois pour ivresse et drogue au volant
Son ami a été sérieusement blessé dans l’accident
Un automobiliste de 25 ans écope de neuf mois de prison pour avoir fumé du cannabis à deux reprises dans sa voiture, alors qu’il se savait en état d’ébriété, et avoir infligé de sérieuses blessures à un ami dans un accident.
En avril 2013, Arjian Ovacina prend plusieurs consommations avec deux amis dans un bar de Québec lorsque ceux-ci décident de rentrer à la maison. Se sachant en état d’ébriété, l’accusé décide tout de même d’aller reconduire ses deux amis, décidant même de fumer un joint de cannabis devant la demeure du premier ami.
Poursuivant leur route pour aller chez le deuxième passager, les deux occupants de la voiture décident de fumer à nouveau du cannabis une fois arrivés à destination. En outre, alors qu’il est près de 3 h du matin, Ovacina et la victime vont faire un tour de voiture avant d’aller se coucher.
ENDORMI AU VOLANT
Alors qu’il roule dans une zone de 50 km/h, l’accusé s’est endormi au volant quelques secondes. À son réveil, le conducteur roule «à très grande vitesse», tente de freiner, mais percute un lampadaire. La victime est très sérieusement blessée, subissant des fractures au bassin et au fémur en plus d’un traumatisme cérébral. Arjian Ovacina avait un taux de 113 millilitres par milligramme de sang lors de son arrestation.
Même s’il éprouve des regrets pour son ami blessé, l’accusé a tout de même contrevenu sept fois au Code de la sécurité routière depuis l’accident.
Il est «difficile de conclure qu’il apprend de ses erreurs, a dit la juge Réna Émond. Sa feuille de route montre l’irrespect des règles établies». Le jeune homme originaire de Bosnie a aussi de la «difficulté à se lier d’amitié avec des Québécois», et côtoie des gens de son «groupe ethnique» qui sont parfois peu recommandables, a indiqué la juge.
Le jeune homme a toutefois cessé de fumer du cannabis depuis l’accident et a tout de même montré qu’il peut se rééduquer. Une peine d’emprisonnement de neuf mois de détention a donc été imposée en plus d’une interdiction de conduire pendant quatre ans.