Le théâtre d’été du gouvernement Couillard
Depuis quelques semaines, nous assistons à différentes représentations scéniques des principaux acteurs-ministres libéraux.
Parfois le décor est grandiose, le premier ministre trônant en héros devant un appareil de la C Series de Bombardier, en s’autoproclamant le grand sauveur de l’aéronautique au Québec devant un public conquis.
En d’autres occasions, c’est le comédien Couillard entrepreneur, coiffé du casque blanc et muni d’une veste de sécurité multicolore devant un chantier subventionné.
L’important c’est d’être vu aux actualités et présenter une image de constructeur pour influencer les critiques constructives.
À l’occasion, des acteurs gouvernementaux de soutien font leurs apparitions sur scène pour participer à l’avancement dramatique de la pièce montée : l’un proposant une subvention en éducation, l’autre, un assouplissement en santé ; tout cela devant une salve d’applaudissements de la part d’un public qui ne retient que la dernière réplique de ces marchands d’illusions.
Il est peut-être temps de demander à ce gouvernement de laisser tomber les masques pour que nous puissions voir la réalité de leurs gestes.
Rappelons-nous que ces acteurs néolibéraux ont joué par le passé dans un répertoire où compressions, privatisations et augmentations de taxes ont été à l’affiche.
Si ces actes ont grossi les recettes au guichet, le spectacle fut désolant pour les spectateurs qui les ont hués copieusement.
C’est pour ces raisons que le théâtre d’été de Couillard nous présente des supplémentaires dont la légèreté ne devrait pas nous faire oublier la lourdeur dramatique du passé.